31/07/2015
Méditation coranique depuis Yerushalayim !

Chers Frères et Soeurs,
Amis de l’Islam du monde entier,
« Visiter Israël, c’est avant tout essayer de comprendre, d’écouter, de proposer, de dialoguer sur l’avenir d’un monde commun où tous les humains, palestiniens, israéliens, et de toutes les nations, seront résolument des Frères. »
Vos prières s’élèveront aujourd'hui de toutes les mosquées de Côte d’Ivoire, comme du dôme de la Mosquée Al Aqsa, à Al Qods, que l’on nomme aussi Jérusalem. Contemplant ce haut-lieu de l’Islam, j’ai aussi médité sur votre belle religion ce vendredi en Palestine.
Certes, principalement, j’ai passé cette semaine en Israël, au coeur du peuple Juif, dans le voisinage du peuple palestinien, tous des peuples Frères. Chaque temps, sa chose. Chaque chose, son temps!
J’entends pourtant çà et là, de la part de ceux qui n’ont pas compris que la paix entre les religions est l’avenir de l’Homme, des critiques déplacées, venant surtout de ceux qui ne savent pas que les Trois Grands Monothéismes sont les trois visages de l’Unique et Identique Eternel Dieu.
Les Uns disent imprudemment: « Guillaume Soro se fait des amis chez les Juifs, ennemis des Musulmans. » D’autres ajoutent: « Guillaume Soro veut avoir des amis de tous les bords. » Ces deux manières penser sont en réalité fausses et dangereuses pour la stabilité du monde. La première fait prospérer la haine. La seconde favorise le triomphe de l’hypocrisie. Je suis avant tout Ami de l’Humanité, sans distinction de religions, de couleur, d’ethnie, de fortune, d’origine, de patrie, ou que sais-je!
Le prophète de l’Islam n’a jamais proclamé que les Juifs étaient les ennemis des Musulmans. Le Prophète du judaïsme n’a jamais décrété que les Musulmans seraient les ennemis des Juifs! Le conflit israélo-palestinien est avant tout un conflit politique, socioéconomique et géostratégique, autour du contrôle d’un territoire rempli d’histoires symboliques communes et divergentes!
Par ailleurs, ceux qui connaissent vraiment Guillaume Soro reconnaîtront qu’il n’a jamais pactisé avec l’injustice, d’où qu’elle vienne, de qui qu’elle soit!
Mais les relations d’Etat à Etat requièrent, chers frères et sœurs musulmans, que l’on dépasse les rancoeurs ou les douleurs personnelles pour faire avancer toute l’humanité. Et c’est en écoutant les uns et les autres qu’on favorise le dialogue entre les adversaires, entre les ennemis, et même entre les amis! C’est ainsi que j’ai pratiqué le Dialogue Direct dans mon pays autrefois!
Visiter Israël, c’est donc avant tout essayer de comprendre, d’écouter, de proposer, de dialoguer sur l’avenir d’un monde commun où tous les Hommes, palestiniens, israéliens, et de toutes les nations, seront résolument des Frères. J’y crois, je crois aux vertus de la résistance morale, mais aussi du dialogue et de la réconciliation!
Oui, Chers Frères et Soeurs Musulmans du monde entier,
Au lieu de nous laisser tenter de participer émotionnellement au conflit israélo-palestinien, aidons les Juifs et les Musulmans, les Israéliens et les Palestiniens à s’inspirer de la belle coexistence des religions de Côte d’Ivoire, pour prouver au monde que l’Amour est plus fort que la Mort!
Bon vendredi de prières et de purifications!
Très fraternellement votre, du coeur de la Palestine,
Guillaume K. Soro
Soro Guillaume Kigbafori
17:36 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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promesses électorales, suite
CI/ L'Université de Bondoukou ouvrira ses portes au plus tard en 2018, annonce Alassane Ouattara
Et bien sûr sa réélection
semble évidente, il est tellement adulé, aimé,
plébiscité ! les opposants, même de son bord se
retrouvent en prison, les parents d'enfants non
scolarisés faute de finances suffisantes sont promis à 6
mois de prison ferme, et tout ça pour qu'on l'aime
encore d'avantage...Quelles études pour quels emplois ?
Shlomit
Abidjan- L'Université de Bondoukou
(416 km au Nord-Est d'Abidjan
) ouvrira ses portes au plus tard en 2018, a annoncé,
jeudi, le Chef de l'Etat Alassane Ouattara.
"Le site de l'Université de Bondoukou de 305 hectares est un très beau site. Les purges, les droits coutumiers ont coûté 80 millions de FCFA et les dossiers d'indemnisation des exploitants agricoles sont en cours de traitement par la commission préfectorale" a expliqué Alassane Ouattara lors d'une rencontre avec les cadres, chefs traditionnels et religieux du district du Zanzan.
" Les études du programme fonctionnel ont commencé et
les résultats sont attendus d'ici la fin de l'année pour
que nous puissions démarrer les travaux dès l'année
prochaine" a-t-il poursuivi. "...Je sais que dès le début
(de l'ouverture), nous pourrons absorber des étudiants
d'une tranche de 3000 à 5000 dès la première année", a
encore dit M.Ouattara, ajoutant que les travaux de
construction dureront "18 mois".
"Au plus tard en 2018, nous devrons pouvoir ouvrir
l'Université de Bondoukou", a conclu le Chef de l'Etat
Alassane Ouattara.
APA/AIP
AIP(Agence
Ivoirienne de presse)
commentaire de Claudine
Hermine Cojan
ENCORE DES ILLUSIONS ...UNE UNIVERSITÉ A BONDOUKOU
ouvrira fin 2017 , hum ... 18 mois pour la construire,
quand il met 2 ans à soit disant réhabiliter
l'université de cocody ou les cités universitaires,
grâce au travail laborieux des combattants FRCIS logés
dedans, on a vu la porcherie !
16:38 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Lu sur la dernière Lettre du Continent

13:48 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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la Côte d'Ivoire du vivre ensemble harmonieux...
Après le ministère du commerce, où les droits des
employés-fonctionnaires ont été niés,
ça se passe cette fois à CFAO-MOTORS-CÔTE D'IVOIRE.
Le DG est ici sur le départ et sera remplacé le 15 août
2015, mais il est confronté à une grève des salariés qui
réclament " de meilleurs traitements salariaux et de
meilleures conditions de travail. "
Alors qu'il discutait avec ces salariés et leur avait promis
que son successeur viendrait pour poursuivre les discussions,
le directeur général leur a envoyé, à leur grande surprise,
des huissiers pour leur remettre à chacun une lettre de
licenciement.
Quel est donc ce pays où les travailleurs doivent
travailler et se taire ?
Alexis
Gnagno
13:44 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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les Mistrals russes, suite, bientôt la fin...
Les interlocuteurs du journal ont indiqué qu'un accord définitif sur la résiliation du contrat avait été conclu la semaine dernière lors de négociations entre le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine et Louis Gauthier, patron du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).
Auparavant, les médias faisaient état d'un désaccord sérieux sur le montant de pénalités, Moscou exigeant 1,163 milliard d'euros, alors que Paris n'était prêt à rembourser que 784,5 millions d'euros.
Finalement, les gouvernements des deux pays ont élaboré un texte d'accord qui prévoit le versement de 1,2 milliard d'euros de pénalités par la France. La Russie se verra donc rembourser la totalité de la somme payée pour la construction des navires.
Le constructeur naval français DNCS/STX a signé en juin 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral pour la Russie. La livraison du premier des deux navires, le Vladivostok, aurait dû avoir lieu à l'automne 2014, mais elle a été suspendue par le président François Hollande sine die au motif que les conditions "n'étaient pas réunies" en raison de la crise ukrainienne.
Début juillet, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé à Washington que les autorités françaises avaient pris la décision définitive de ne pas fournir à la Russie les deux Mistral, malgré la somme importante d'argent que la France devait verser à la Russie en compensation de leur non-livraison.
sputniknews
commentaire d'internautes :
°1,2 milliards de dédommagements + 1,2 milliards des prix des bateaux = 2,4 milliards d'euros versés dans les coffres de Moscou.
C'est suffisant pour construire combien de "Mistral" russes ?
°La Russie avait déjà versé un acompte de près de 785 millions d'euros. Il n'y aura donc pas 2,4 milliards qui vont retourner dans les caisses russes! Si l'indemnité de rupture s'élève bien à 1,2 milliard d'euros, les Russes feront toutefois un bénéfice d'environ 415 millions d'euros...
13:30 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Petit rappel de propos édifiants du sieur Ouattara, candidat aux Elections
"On ne peut pas le gérer en arrêtant les gens tous les jours (si si vous aviez bien lu) en violent les droits des journalistes (kosso! kosso!) des hommes d'affaires.... La Côte d'Ivoire n'est plus un Etat de droit" Dixit Alasane Dramane Ouattara en 2000 ET pourtant il y a un journaliste qui est en prison en 2015 .
Dans un pays normal, le journaliste
même s il serait en tord aurait tout simplement écopé
d'une amande salé. Mais en Côte d Ivoire quand le
président est irrité et hop ! direction la prison, quand
il est de mauvais humeur et que des fonctionnaires font la
grève et hop ! Un petit tour en prison. Aujourd'hui, et
ceci depuis 2011, la prison ivoirienne a perdu tout son
sens. C est devenue un endroit où on te met en prison non
pas pour meurtre, vol mais parce que tout simplement ta
tête ne leurs revient pas.
Le Droit ? On piétine ça tous les jours et on dit que tout
va bien. Oui ! Oui ! tout va très bien mais...à l'envers .
12:36 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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un point de vue italien
LA PRIVATION DE
LA LIBERTE
D’EXPRESSION EN COTE D’IVOIRE TRES INQUIETANTE
Cinq ans après
les dernières
élections présidentielles en côte d’ivoire, la liste des
prisonniers politiques
ne fait que s’allonger.
Dans ce pays de
l’Afrique de
l’ouest, que j’ai eu la chance de connaitre, et que j’aime,
s’y passe des
choses incroyables avec ce gouvernement. Ce n’est pas de trop
d’affirmer que la
Cote d’Ivoire est une prison à ciel ouvert.
Soudain, les
ivoiriens fiers de
leurs niveaux d’instruction et de leur parfaite maitrise de la
langue
française, qui s’exprimaient avec plaisir sur tous les sujets,
se contraignent
aujourd’hui au silence pour espérer vivre en dehors des
prisons. Il suffit que
n’importe lequel des citoyens exprime un avis contraire aux
tenants du pouvoir,
pour qu’il soit inquiété par la justice et par les forces de
l’ordre aux
ordres. Cette attitude n’épargne personne, allant des hommes
religieux aux
politiques, tout en passant par la jeunesse qui refuse le
musèlement. Vous vous
retrouvez de toute évidence en prison sans aucune forme de
procès.
Le 10 juin
dernier, trois jeunes
leaders de l’opposition (Cisse Mariam Marie France, Alain Sepo
et Alain Durand
Zagol) en conférence de presse sont arrêtés manu militari et
jetés en prison.
Rallongeant ainsi la liste des prisonniers politiques. Comme
pour dire la
parole vous ai interdite.
Quinze jours
après leur
arrestation, le Président Ouattara ne déclarait-il pas lors
d’une interview
télévisée qu’il n’était pas normal d’interdire une conférence
de presse, et
qu’il ne savait pas que des jeunes avaient été arrêtés? C’est
le comble de la
supercherie. Mettre des opposants en prison sans que le
gouvernement n’en soit
informé? Le Ministre de l’Intérieur serait-il un dieu agissant
en toute
autonomie sans risque de représailles ?
Hélas! Mais
depuis, ils sont
toujours en prison. Nous avons affaire à un pouvoir prompt à
emprisonner même
s’il fallait créer un motif. Lorsqu’il s’agit cependant de
mise en liberté, ils
prétendent respecter les procédures judiciaires. Combien
sont-ils les
prisonniers politiques qui croupissent en prison sans
procédures, sans
jugements et sans soins, comme sous la loi de la jungle?
Disons-le clairement,
la violation des droits est la chose la mieux partagé en Côte
d’Ivoire ces
dernières années. La liberté d’expression s’est volatilisée.
Pour avoir
revendiqué de
meilleures conditions de travail face à la cherté de la vie,
24 agents
assermentés du Ministère du Commerce ont rejoint le mardi 28
juillet la Maison
d’Arrêt et de Correction d’Abidjan(MACA). Hier 29, c’était le
tour du Directeur
de Publication du quotidien Aujourd’hui. Sans oublier ces
jeunes leaders de
l’opposition, Koua Justin et Dahi Nestor, arrêtés puis
déportés dans des
prisons à l’intérieur du pays.
Au moment où le
gouvernement
annonce le dépôt des candidatures pour de nouvelles élections
présidentielles
qui couteront assurément à leur tour des milliers de morts,
nous nous
préoccupons sérieusement de l’état de droit dans ce pays.
C’est pourquoi, nous
attirons avec urgence l’attention des Autorités de l’Italie,
de la France, de
l’Allemagne et de toute l’Union Européenne sur ce qui s’y
passe en matière des
droits de l’homme, que les attitudes ambiguës de la Cour
Pénale Internationale
et de la division de l’ONU en Côte d’Ivoire ont contribué à
renforcer.
Nous condamnons
avec véhémence
le silence coupable de l’Union Européenne, et de l’Union
Africaine sur ces
violations graves et flagrantes des droits de l’homme, et
attirons l’attention
d’Amnesty Internationale, Human Right Watch et de toutes les
structures qui
font des droits de l’homme leur préoccupation.
Nous nous
souvenons encore
comment l’Union Européenne avec la France de Sarkozy en
locomotive, donnait de
la voix. Soudain ils sont devenus aphone. Il est bon que les
Ambassadeurs
accrédités dans ce pays donnent de la voix afin que le monde
se rende compte
des graves violations des droits de l’homme menaçant la
quiétude des habitants
de ce pays.
C’est pour un
tel gouvernement
que l’Union Européenne s’est trempée dans du vinaigre? Nous
nous souvenons
encore de l’embargo sur les médicaments.
Quelle honte?
Après, ce sera des
simulacres de compassions à la vue des milliers d’immigrés
débarquant sur les
côtes italiennes.
Ahhh! Pauvre
Italie. Tu paies
seule le prix de la politique extérieure de l’occident et des
multinationales.
Sergio Brizio
Ingénieur
Architecte
Vice-Président
de
l’Organizzazione Ivoriana in Italia ONLUS
mis en ligne
par Barth Bitty
02:56 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Ecole obligatoire ou prison ; mais où sont les classes et les instituteurs ?

Prison ! Prison ! Prison ! L’on n’entend que ça ces 4 dernières années. L’on ne vit et ne se nourrit que de ça depuis que le falsificateur et ses déserts culturels ont décidé de s’essayer à la politique.
Le programme des rattrapés ne se résume-t-il qu’aux menaces, à la violence et à la mort ? Voici qu’après avoir jeté des bombes sur la Côte d’Ivoire et transformé les écoles déjà insuffisantes en dortoirs pour ses dozos et ses maquisards, le faussaire qui hier promettait 65000 nouvelles salles de classes mais à ce jour n’en a pas encore construit une seule dizaine, menace de jeter les parents d’élèves en prison si leur progénitures ne sont pas scolarisées dès l’âge de 6 ans.
Mais Dramane qui a atterri par accident en Côte d’Ivoire en 1990 sait-il au moins que la scolarisation à 100% a toujours été une priorité en Côte d’Ivoire depuis l’indépendance ? Sait-il au moins qu’avant que lui et ses troupes d’aventuriers armés ne déferlent sur la Côte d’Ivoire, ne détruisent les infrastructures existantes, ne jettent les parents d’élèves dans des fosses communes, ne fassent des centaines de milliers d’orphelins sans repères, et ne se logent illégalement sur les sites scolaires et dans les campus, ce pays s’acheminait doucement vers l’école gratuite et obligatoire ; et ceci, sans menaces, sans violence, sans emprisonnement, mais par une politique systématique de sensibilisation, de création de sites d’accueil, et de recrutement d’éducateurs ?
dramane wattra croit-il qu’en Côte d’Ivoire, c’est de gaieté de cœur que certains parents gardent leurs enfants à la maison, et qu’il suffit de leur brandir le spectre de la prison pour que tous courent inscrire leurs enfants dans ces écoles qui, depuis sa prise de pouvoir par les armes, sont apparues par milliers comme par enchantement ? Pourquoi faut-il toujours que la solution que ce faux-monnayeur trouve aux questions ivoiriennes ne se résume qu’à la violence ? Et les feuilles de chou du RDR de reprendre avec ravissement les stupidités de leur dictateur – « dramane sort la chicotte ; les parents seront jetés en prison, etc. » – plutôt que de demander à l’escroc de Sindou s’il a construit assez de salles de classe ou recruté assez d’enseignants pour « l’école obligatoire » avant de songer à jeter les parents d’élèves en prison.
N’est-ce pas cet apprenti politicien de dramane qui au début des années 1990 mettait l’école ivoirienne en péril en gelant le recrutement d’enseignants, en instaurant le salaire à deux vitesses pour les enseignants, en mettant à la retraite anticipée plus de 5000 enseignants, en supprimant la carte de bus scolaire et l’assurance-maladie scolaire, en supprimant les cantines scolaires ? Depuis quand dramane a-t-il été un champion de l’école ivoirienne? N’est-ce pas sous sa dictature que les étudiants ivoiriens ont commencé à prendre des cours en plein air, assis à même le sol ? D’ailleurs, le fait que dramane ait choisi de mettre au poste de ministre d l’éducation nationale la plus vulgaire et la plus inculte de ses amazones n’atteste-t-il pas de son mépris pour l’école ivoirienne ?
A ce falsificateur, qui n’a jamais rien initié de lui-même mais est toujours prompt à s’approprier la chose des autres, nous conseillons ceci, s’il tient à nous convaincre de sa préoccupation pour l’école ivoirienne :
- Qu’il commence d’abord à déloger ses dozos et autres aventuriers armés des salles de classe et des campus transformés en dortoirs.
- Qu’il restaure les édifices scolaires, dépouillés par ses dozos de tout ce qui peut se monnayer.
- Qu’il les rééquipe de leurs portes, fenêtres et tables-bancs que ses dozos ont vendus comme bois de chauffe.
- Qu’il réinstaure sur tout le territoire ivoirien la sécurité en désarmant ses aventuriers armés et en redonnant leur place régalienne à la police et à la gendarmerie afin que la confiance retrouvée ramène les enseignants qui ont été chassés de leurs postes et de leurs logis.
- Et puis, qu’il songe enfin à la question de son inéligibilité, qui est une question de respect de la constitution et donc de leçon de civisme ; l’une des premières leçons qu’il faudra inculquer aux nouveaux scolarisés dont les parents auront échappé aux geôles de sa dictature.
Il n’est pas tout d’emprisonner. Pour trouver solution adéquate, de temps en temps, il est bon de faire usage d’un peu de matière grise.
M.Frindéthié
02:34 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Lâcheté des organisations syndicales liées à la Presse
Extrait de la déclaration du SYNAPPCI relative à l’arrestation de Gnahoua Titi Joseph, Directeur de Publication du quotidien « Aujourd’hui » :
_____________________"Le Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), attaché au principe de la liberté de la presse, condamne, fermement, cette arrestation et cette détention qui violent le principe de la dépénalisation des délits de presse consacrée par la loi 2004-643 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire ; Le SYNAPPCI exige, par conséquent, la libération immédiate et sans condition de M. Titi, et l’assure de son total soutien et de sa solidarité dans l’épreuve qu’il traverse ;Le SYNAPPCI rappelle au Président de la République, S.E.M. Alassane Ouattara, qu’il s’est plusieurs fois engagé, publiquement, à promouvoir, dans notre pays, la liberté d’expression de façon générale et la liberté de la presse en particulier. Or, l’emprisonnement des journalistes, qu’elles qu’en soient les raisons, n’est pas de nature à renforcer la liberté de la presse. Le SYNAPPCI lance donc un appel au chef de l’Etat pour qu’il use de tout son poids pour que M. Titi recouvre la liberté et retrouve sa rédaction et le cours normal de ses activités de journaliste."
Une solidarité plombée
Titi Joseph Gnahoua, directeur de publication du quotidien Aujourd'hui, a été arrêté et déféré à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), mercredi 29 juillet. En violation de la loi qui dépénalise les délits de presse.
Mais, c'est le calme plat au niveau de la corporation, otage de la politique politicienne. En dehors du Syndicat de la presse privée (Synappci) qui a réagi, ni l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci) ni l'Organisation des journalistes professionnels de Côte d'Ivoire (Ojpci) n'a voulu prendre aucun risque, de peur de défendre une cause qui ne serait pas politiquement correcte ou de gêner le pouvoir. De ce fait, chacune a sacrifié Titi en ne produisant aucun communiqué.
Mieux, les deux candidats en lice pour le poste de président de l'Unjci ont d'autres chats à fouetter et regardent ailleurs.
Bally Ferro
02:24 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Guillaume Soro chez les Hébreux : au coeur l’humanisme israélo-ivoirien
Comment peut-on sérieusement écrire autant de "conneries" à la ligne! Si D.ieu est seulement une expérience, franchement je me fais plus de bien allongée dans ma baignoire que de lire ces inepties. Ce n'est pas la peine d'en écrire des kilomètres, si ce Dieu n'a même pas le droit d'interférer dans ma vie et celle des peuples, et surtout de nous apprendre et réapprendre la justice divine qui est tout de même centrale dans la vie d'un croyant. Chez Nyamsi tout est esthétique, feutré, ciré, lustré.
Mais ce ne sont pas les photos de Soro "priant" au Kotel (mur occidental) qui vont m'impressionner. Bien que ce brave rabbin qui assure la tranquillité de l'esplanade du temple se soit plié à la visite de son hôte du jour, il semble un peu intrigué face à la piété "si naturelle" de son invité de passage. Pour des raisons de sécurité, on aura évidemment vidé l'esplanade des vrais priants, afin de laisser ce sanguinaire se refaire une virginité sur le dos des milliers de morts ivoiriens, le temps d'une photo...
Heureusement que le dieu des mécréants n'est pas Celui de ceux qui crient justice et plaident leur cause dans les larmes et le silence de cette intimité avec le Tout-puissant, notre Père Eternel. Il y a des prières qui montent vers le ciel et d'autres qui appellent à un retour de bâton;
Shlomit

le reste de cette méditation fleuve, ici, sur le site officiel de Soro Guillaume. Mais ne vous semblez pas obligés de le lire, le titre, donné par l'auteur m'a fait penser à Tintin au Congo ou Astérix chez les Helvètes, bonnes alternatives à cet article. Mais évidemment si vous souffrez d'insomnies, ne vous privez pas de l'art du grand Nyamsi qui écrit plus vite que son ombre.
02:12 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Rapport intégral de la DGSE publié par "Aujourd'hui"
Dans un
rapport de Jean Marc Simon qui se base sur
différentes informations livrées par la dgse, paris organise
officiellement le
lâchage d’Alassane Dramane Ouattara qu’il avait mis au
pouvoir. « depuis,
quatre mois, tous les services de l’Etat, à l’Elysée, au Quai
d’Orsay, aux
finances, aux armées, à la dgse, se sont employés à obliger
Alassane Ouattara à
admettre son manque de maîtrise de l’action politique qui se
retrouve
subordonné à la réconciliation nationale. Avec l’expérience
des crises de 1999,
2002 et 2004, ils ont combiné leurs efforts pour que la parole
ne soit donnée
aux armes qu’en ultime recours », note le rapport de l’ancien
ambassadeur qui
critique vertement le bilan économique et social de celui
qu’il a
personnellement aidé à prendre le pouvoir.
C’est un nouveau
rapport
de la dgse qui donne des frissons. Car sous des allures d’une
coopération
normale et des réceptions courtoises à l’Elysée, paris
organise le départ de
Ouattara qu’il accuse d’avoir raté « la réconciliation des
Ivoiriens dans leurs
différentes composantes sociales et ethniques ». Ce rapport,
volontairement
détaillé, a été envoyé le 16 mars 2015 à Thierry Lataste, le
directeur de
cabinet de François Hollande en tant que destinataire unique,
par une vieille
connaissance de Ouattara, Jean Marc Simon en l’occurrence, qui
fut sans doute
l’ambassadeur français à Abidjan le plus enthousiaste à son
arrivée au pouvoir.
Il a été rédigé à l’initiative du groupe de contact du CaC 40,
c’est-à-dire à
l’initiative des 25 entreprises françaises qui exercent leurs
activités en Côte
d’Ivoire.
Ces multinationales
françaises veulent en effet trouver des palliatifs à la
terrible crise qui
couve, d’autant plus que pour la dgse, l’élection
présidentielle de 2015 va
dégénérer en une guerre civile. « En 2010, le scrutin
présidentiel tant attendu
en Côte d’Ivoire n’a pas abouti, comme le constate à présent
la coalition
internationale qui a soutenu Alassane Ouattara contre Laurent
Gbagbo, à une
sortie de crise dans ce pays ébranlé par la division nord/sud
et les divisions
ethniques durant ses dix (10) dernières années. L’élection
présidentielle
attendue en octobre 2015 va dégénérer au vu des renseignements
remontés par la
dr/dgse/sor en guerre civile.
Ouattara mal noté par la DGSE
Depuis sa prestation
de
serment en tant que président élu de la république de Côte
d’Ivoire le 6 mai
2011, Alassane Ouattara, n’a pas pu réussir une véritable
réconciliation des
ivoiriens dans leurs différentes composantes sociales et
ethniques », souligne
le rapport. Cette recherche d’alternative a permis au groupe
de contact de
rencontrer Mamadou Koulibaly, président de Lider et essy
amara. L’un parce
qu’il œuvrait à la mise en place d’une large coalition devenue
plus tard la
CnC, coalition nationale pour le changement, et l’autre parce
qu’il fait
partie, depuis toujours, des pacificateurs potentiels dont le
pays aura
nécessairement besoin. Car malgré les apparences et les
discours lénifiants du
pouvoir, la Côte d’Ivoire est dans l’impasse.
A huit mois des
élections
présidentielles (ndlr au moment où le rapport est rédigé),
trois mois
aujourd’hui, il est quasiment impossible à Ouattara
d’organiser ledit scrutin.
parce que selon des directives de la Cedeao inscrites dans le
protocole
additionnel numéro 2, les gouvernements des états membres ne
peuvent modifier
le dispositif électoral de leurs pays à six mois d’une
élection. Or l’article
35 enflamme toujours les passions à abidjan. Mais le
rapporteur n’est pas dupe
; pour les élections législatives et municipales, le chef de
l’état ivoirien
n’avait eu aucun scrupule à ignorer cette disposition et tout
porte à croire
qu’il est bien engagé pour violer à nouveau les lois et la
constitution. «
Conformément aux lois, c’est donc à partir d’avril 2015 que
plus rien ne peut
changer dans les règles et les textes qui doivent encadrer les
élections, ce
qui laisse sept (7) mois de préparation. Que reste-t-il à
faire pendant cette
période? » Mais la suite est connue, puisque le chef de l’état
et son parti se
sont emparé de toutes les CEI locales et qu’un nouveau code
électoral qui
renforce le verrou électoral au profit de Ouattara a déjà eu
lieu.
Le pouvoir cherche à gagner du
temps
Mais il y a pire. Car
selon le rapport, « pour sceller son deal avec l’ex président
Henri Konan
Bédié, alassane ouattara envisage secrètement de procéder à la
révision de la
constitution pour y insérer une disposition sur la
vice-présidence de la
république et les modifications que cette nouvelle création
aura sur les autres
institutions, la vacance du pouvoir et le reste. Cette
révision, tout à fait
partisane, inopportune et inutile, devra, au cas où le pdci
jouerait le jeu,
passer du conseil des ministres au parlement et puis au
référendum qui, s’il se
tenait en 2015, renverrait les élections présidentielles en
2016 ou 2017 au
mieux ».
Face à ce constat, le
rapporteur du groupe de contact estime que l’elysée doit
intervenir. «
L’élysée, ne saurait s’exonérer de toute influence. La
décolonisation n’a pas
été à abidjan un point final, mais un trait d’union (…) et il
revient à la
france d’assumer sans gêne son passé et d’être sûre de ses
aspirations. Les
crises de 1999, 2002, et 2004 ont en effet démontré que
l’indécision la
conduisait à chaque fois à endosser la panoplie du crocodile
ou du scorpion »,
écrit Jean marc Simon.
Or pour réagir, paris
doit nécessairement passer à la vitesse supérieure, car selon
les mêmes notes,
quatre mois plus tôt, « tous les services de l’état, à
l’Elysée, au Quai
d’Orsay, aux finances, aux armées, à la DGSE, se sont employés
à obliger
Alassane Ouattara à admettre son manque de maîtrise de
l’action politique qui
se retrouve subordonné à la réconciliation nationale. Avec
l’expérience des
crises de 1999, 2002 et 2004, ils ont combiné leurs efforts
pour que la parole
ne soit donnée aux armes qu’en ultime recours ».
Veillée d’armes autour du
destin de la Côte d’ivoire à
Paris
Le rapporteur incline
même Hollande à « réfléchir à l’efficacité dont la France peut
faire preuve
quand elle est entièrement mobilisée pour une cause qu’elle
estime juste » mais
aussi « à envisager une réunion hebdomadaire à l’elysée, où se
retrouveront
Rémy Rioux et le directeur du cabinet du ministre des finances
et des comptes
publics, Claire Waysand ». Car pour contraindre le régime
ivoirien à abandonner
le pouvoir, l’Elysée organise l’asphyxie de son économie comme
Sarkozy avait
tenté de le faire contre Laurent Gbagbo. Dans ce cadre, des
dispositions ont
sans doute déjà été prises. A commencer par l’entrevue entre
le ministre de
l’économie et les vingt-cinq principales entreprises
françaises opérant en Côte
d’Ivoire sur la base d’une liste établie par la mission
économique à
Abidjan.
Ouattara déjà lâché
Le ministre doit
expliquer que le régime de Ouattara va faire l’objet de
lâchage et qu’elles
doivent prendre toutes les précautions pertinentes, d’abord
pour assurer la
sécurité de leurs personnels. Par ailleurs, elles doivent se
garder de ne pas
se compromettre avec le pouvoir puisque le désengagement de
paris dans certains
dossiers sensibles en direction de la Côte d’Ivoire, d’autant
plus que l’elysée
prévoit le gel des avoirs de certains proches de Ouattara
mêlés à de
détournements massifs. « Le but de Bercy est le même que celui
de L’élysée :
paralyser économiquement le régime », prévient le rapport.
Mais ces mesures
inquiètent les entreprises françaises elles-mêmes,
puisqu’elles craignent que
ouattara procède à des nationalisations ou encore que cette
situation leur
fasse perdre des parts de marchés dont pourrait s’emparer les
entreprises
chinoises. « parmi les plus soucieux, figurent deux cacaotiers
français, des
pme, pour qui la perte d’une année de récolte aurait des
conséquences
irrattrapables », souligne le rapport mais pour l’Élysée, il
n’est plus
possible de transiger vu la menace qui pèse sur les intérêts
de la france dans
ce pays et sur son leadership dans la région ».
Ouattara veut bien
compter sur ses amis
Le président français
qui
a lancé son offensive contre son homologue ivoirien sait
cependant que « le régime
bénéficie encore du soutien de certains compagnons de route
encore aux affaires
en France » et singulièrement ceux de l’UMP et qu’il « faudra
du temps pour que
les caisses de l’état ivoirien se vident à l’occasion de cette
pression en
phase d’être mis à exécution ». Mais pour Paris, le mal que
l’ancien allié
représente justifie cette politique. Le rapport pointe en
effet ouvertement le
bilan économique catastrophique du régime marqué par « la
montée du chômage à
deux chiffres et du coût de la vie insupportable, qui met de
plus en plus de
ménages dans une précarité incompatible ».
Le rapport note
également
une injustice flagrante dans la répartition des fruits de la
croissance et dans
la hausse des impôts et taxes sur les secteurs productifs de
l’économie « et
évoque la dette ivoirienne qui, en mars 2015, était établie à
de plus de 8.300
milliards de francs cfa, soit plus de 4 milliards de dollars
avec une dette par
tête en hausse vertigineuse ». Mais le rapport critique aussi
le bilan social
du régime qui « plonge les populations les plus vulnérables
dans le désespoir.
Les hôpitaux publics et le système de santé sont négligés pour
les routes et
ponts. Les écoles et universités sont abandonnées pour les
infrastructures en
béton. La justice est devenue un instrument de vengeance des
hommes au pouvoir…
ne parlons même pas du désarmement, qui se trouve dans une
confusion totale
alors que les forces armées nationales de Côte d’Ivoire
(fanci) ont été
remplacées par la branche armée du parti de ouattara devenue
frci. », critique
encore sévèrement Jean-Marc Simon, auteur de cet rapport qui
fera forcément
date.
Sévérine Blé
_____
CI-DESSOUS
LE RAPPORT
INTÉGRAL
1) INTRODUCTION
En 2010, le
scrutin
présidentiel tant attendu en Côte d’Ivoire n’a pas abouti comme
le constate à
présent la coalition internationale qui a soutenu Alassane
Ouattara contre
Laurent gbagbo à une sortie de crise dans ce pays ébranlé par la
division
nord/sud et les divisions ethniques durant ses dix (10)
dernières années.
L’élection présidentielle attendue en octobre 2015 va dégénérer
au vu des
renseignements remontés par la dr/dgse/sor en guerre civile.
Depuis sa
prestation de
serment en tant que président élu de la république de Côte
d’Ivoire le 6 mai
2011, Alassane Ouattara, n’a pas pu réussir une véritable
réconciliation des
ivoiriens dans leurs différentes composantes sociales et
ethniques. Après des
mois de crise ouverte en Côte d’Ivoire, le pays présente
toujours des signes
réels d’une guerre civile qui se profile à l’issue de cette
élection
présidentielle. Selon une note des services, Mamadou Koulibaly
ancien président
de l’assemblée nationale et Essy Amara, ancien ministre des
affaires étrangères
tous deux candidats déclarés à la présidentielle de 2015 se sont
rencontrés et
ont fait un tour d’horizon de tous les facteurs qui peuvent
garantir une
élection crédible en octobre prochain, au risque de ne pas
revivre la crise
poste électorale (2010- 2011)…
Ces deux
personnalités
politiques de premier plan en Côte d’Ivoire, alliés au sein
d’une nouvelle
coalition se sont entendus sur les actions communes à mener pour
l’obtention
d’une élection crédible, susceptible d’ouvrir la voie à une
alternance
démocratique: l’actualisation de la liste électorale, la
révision du code
électoral, le reformatage de la commission électorale pour
qu’elle soit confiée
exclusivement à la société civile, l’accès aux médias de service
public, le
financement des candidats et la sécurité des électeurs, des
candidats et des
urnes », indique le document dont copie à été transmis au groupe
de contact du
CaC 40 qui est invité à soutenir cette nouvelle coalition qui
rassemble
également la société civile réunie autour d’un projet commun
d’apaisement
sociale grâce à une politique de réconciliation nationale
réussie.
Dans cette
nouvelle
perspective de faire barrage au projet de tricherie et de fraude
électorale
qu’alassane ouattara mettrait en place depuis deux ans
l’opposition, devrait
dans les jours à venir concrétiser une véritable renaissance
politique. Les
principaux leaders initiateurs de la 3eme voie ont demandé à
Charles Konan
Banny, Essy Amara, Kablan Brou, Martial Ahipeaud et les
structures qu’ils
représentent de rencontrer le front populaire ivoirien », à
l’issue d’une
réunion qui pourrait avoir lieu à la résidence d’Abou Drahamane
Sangaré à
Cocody-Riviera 3. En raison d’une mission hors de la Côte
d’Ivoire, les «
dissidents » du PDCI devraient se faire représenter à cette
rencontre.
L’ancien
premier ministre
Charles Konan Banny, l’ex-ministre des affaires étrangères Essy
Amara, le
député Bertin Konan Kouadio et l’ex-Vice président de
l’assemblée nationale
Jérôme Kablan Brou dont les candidatures à l’investiture du PDCI
pour les
présidentielles 2015,seront assurément rejetées par les
instances de leur parti,
ont vigoureusement rejeté l’appel de daoukro contre lequel ils
se sont dressés
et vont se joindre aux autres partis de l’opposition et de la
société civile
pour (…) proposer un plan de bataille pour les échéances qui
arrivent en 2015
.
Les
renseignements
recueillis font état d’une coalition qui est arrivée à se mettre
d’accord afin
que dans les jours à venir une charte soit signée par tous les
candidats, tous
les partis politiques et la société civile qui prennent part à
cette coalition.
Cette charte va exiger que l’on fasse les élections en 2015,
mais à des
conditions justes et transparentes conformément aux dispositions
constitutionnelles et aux normes internationales. A ce propos,
cette coalition
insistera sur la transparence du code électoral d’abord. Elle
exige que ce code
électoral soit modifié, pas par rapport à tout ce que le
gouvernement est en
train de faire, mais par rapport à tout le pouvoir réglementaire
que le
président de la république usurpe sur la Commission électorale.
La coalition
exige la
remise à plat de la Commission électorale indépendante qui est
loin d’être
indépendante et représentative des forces en présence. une
campagne plus
offensive soit menée pour que les citoyens ivoiriens aillent se
faire enrôler.
Le but poursuivi est d’empêcher alassane ouattara de réaliser
son projet
dissimulé de confiscation du pouvoir grâce à une véritable
machine à tricher.
L’alternative la plus crédible pour faire échec à ce projet,
serait pour la
coalition qui se rencontre régulièrement de peaufiner une
stratégie de riposte
d’envergure nationale qui passerait par un soulèvement
populaire.
2) LE CONTEXTE ACTUEL
Les
candidatures sortent
progressivement de l’ombre pour l’élection présidentielle
ivoirienne qui doit
avoir lieu en octobre 2015. Après des pé riodes de suspense et
parfois
d’hésitations, plusieurs personnalités politiques se dévoilent
et expriment
ouvertement leur intention de demander le suffrage des Ivoiriens
pour le poste
de président de la république. A l’occasion des tournées
officielles qu’il a
effectuées dans diverses régions du pays, le président ivoirien
Alassane
Ouattara a indiqué qu’il est candidat à sa propre succession.
“Accordez-moi un
second mandat pour achever les travaux qui ont été amorcées dans
la perspective
de l’émergence de notre pays”, a noté M. Ouattara.
Fin avril,
l’ex-président
de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire Mamadou Koulibaly,
leader du parti
Liberté pour la démocratie (LIder, opposition), a annoncé son
intention de
briguer la présidence ivoirienne. M. Koulibaly a indiqué avoir
mûri sa
décision, notant qu’il n’y a aucune ambiguïté concernant sa
candidature.
Martial Ahipeaud, un ex-leader estudiantin, se trouve également
dans la course
à la présidentielle et espère obtenir la confiance des
Ivoiriens. Jean-Enoch
Bah (Cri), Théophile Soko Waza (Cpdl), Gervais Djah Galé (asd)
et Sébastien
Sanou (Cpr).
2-1) L’OPPOSITION CRÉE UNE COALITION
Des leaders
de partis
politiques de l’opposition et de la société civile ivoirienne
ont mis en place
une coalition pour “mieux” affronter les élections de 2015,
notamment
l’élection présidentielle. Cette coalition dénommée “plate-forme
des
centristes” comprend : Le renouveau pour la paix et la concorde”
(rpC ), Le
parti des démocrates républicains (pdr) Le parti ivoirien des
agriculteurs
(pIa). Henriette Lagou, Soko Gbaléhi et Kouassi Bilé,
respectivement leaders
des partis de l’opposition coalisés ont exprimé leur volonté de
participer à
toutes les élections pour une prise de pouvoir des centristes.
“Nous entendons
promouvoir le renouveau politique en Côte d’Ivoire par des actes
forts tels que
la restauration de la paix et de la stabilité”, ont-ils noté.
La plate
forme des
centristes se positionne ainsi dans le paysage politique aux
côtés du
rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix
(RHDP, coalition
pro-Ouattara, au pouvoir) et de l’alliance des forces
démocratiques (AFD,
opposition, coalition pro-Gbagbo). La Côte d’Ivoire se prépare
pour les
élections générales avec en prime l’élection présidentielle
prévue pour octobre
2015.
2-2) Pro GBAGBO DANS LA COURSE
Le plus
jeune parti
politique, le front populaire uni (fpu), créé en 2014, a
également dévoilé le
nom de son candidat pour le scrutin présidentiel à venir. A
l’occasion de sa
rentrée politique à Yopougon, dans l’ouest d’abidjan, Zadi
djédjé, a annoncé sa
candidature. proche de l’ex-président Laurent gbagbo et de son
collaborateur
Charles Blé goudé , tous deux en détention à la Cour pénale
internationale
(CpI), Zadi djédjé a réitéré son attachement à ceux-ci.
Quant au
front populaire
ivoirien (FPI, parti de Laurent gbagbo), il n’a pas encore
désigné son candidat
de manière officielle eu égard aux profondes dissensions
internes qui
continuent de diviser ce parti majeur de l’opposition politique
ivoirienne. Ce
parti est en proie à des querelles internes que certains
militants souhaitent
voir cesser afin de déterminer la position définitive de cette
formation
politique concernant le scrutin de 2015. Le procès de Laurent
gbagbo, détenu
par la Cour pénale internationale (CPI) qui le poursuit pour
“crimes contre
l’humanité”, doit débuter en juillet 2015. Les renseignements
recueillis ces
derniers mois confirment en effet, une candidature probable
d’Affi N’Guessan
(président contesté du FPI) suscitée par Alassane Ouattara pour
maintenir et
intensifier la fragilité et l’affaiblissement de cette
formation.
2-3) DES PRO OUATTARA AFFRONTERONT
OUATTARA
Malgré des
consignes de
vote données par Henri Konan Bédié, allié du président Alassane
Ouattara pour
une candidature unique de celui-ci au nom de la coalition du
rassemblement des
Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), des
pro-Ouattara ont
décidé d’affronter Ouattara dans les urnes. Le député ivoirien
Bertin Kouadio
Konan dit KKB, ex-responsable des Jeunes du parti démocratique
de Côte d’Ivoire
(pdCI), parti allié au chef de l’Etat Alassane Ouattara, a
annoncé le 5
décembre sa candidature à la présidentielle prévue en 2015.
“J’ai décidé de
prendre mes responsabilités en posant ma candidature à la
convention du pdCI”,
a annoncé Bertin Kouadio Konan, dans une déclaration, face à la
presse.
KKB,
militant pour une
candidature pdCI, n’a jamais caché son opposition à l’appel de
son président
qui voulait une union de toute la coalition derrière la
candidature de
ouattara. Outre Bertin Kouadio Konan, l’ancien ministre des
affaires étrangères
et ancien président de l’union africaine, Amara Essy, a lui
aussi exprimé sa
candidature à l’élection présidentielle. Ce diplomate issu du
pdCI avait été
proposé par des planteurs et a accepté d’être candidat.
Essy Amara,
ex ministre
d’état, candidat pdci-rda à l’élection présidentielle de 2015
s’est
régulièrement exprimé dans les médias locaux et à l’occasion des
ses rencontres
avec la diaspora ivoirienne sur le sens profond de sa
candidature. «
Apparemment, je n’avais aucune raison de venir me mettre dans
cette lutte. La
force d’un Etat, c’est le tissu social. Quand il est solide, la
paix règne.
Quand il est fragilisé, c’est un danger. depuis la mort du
président Houphouët
notre pays est très divisé, comme tout le monde le sait. A
l’avènement du
pouvoir militaire en 1999, le général Guei s’était engagé avec
le Conseil
national de salut public à balayer la maison et à réconcilier
les Ivoiriens;
cette mission n a pas été atteinte. Dès la prise du pouvoir, le
président
Gbagbo a engagé le forum de la réconciliation nationale qui n’a
pas été une
réussite, car quelques mois après, ça a été le début de la
grande crise qui a
divisé le pays. Le président Ouattara avait annoncé lors de sa
campagne, qu’il
allait faire de la réconciliation la priorité de ses priorités.
Aussitôt
élu, il a créé
la Cdvr. Au terme des travaux de cette commission, l’objectif de
la
réconciliation visé est très loin d’être atteint. Aujourd’hui la
Côte d’ivoire
demeure profondément divisée. Fort du constat que la
réconciliation n’est pas
réalisée et des dangers que court notre pays, je me suis senti
dans
l’obligation de présenter ma candidature aux élections de 2015.
Toute ma
carrière a été consacrée à la diplomatie et à la résolution des
conflits.
J’avais été à l’origine d’un document publié le 13 avril 1998
par les nations
unies sur les causes des conflits en Afrique. Dans ce document,
il y a de
nombreux indices qui indiquent des conflits ou des troubles
probables sur le
continent. Cela m’a beaucoup troublé. Ce document identifie la
source des
conflits en Afrique. Tous ces indicateurs se retrouvent,
malheureusement, en
Côte d ’Ivoire.
Je ne peux
pas être un
sachant et rester les bras croisés. Pour résumer la réponse à
votre question,
je suis obligé d’entrer dans l’arène politique pour gagner les
élections de
2015, afin de donner une chance à la réconciliation entre les
Ivoiriens. Le
président Houphouët disait que les problèmes de personnes
étaient les plus
difficiles à régler. Quelle que soit la bonne volonté des
présidents Ouattara,
Bédié et Gbagbo, ils ont été les principaux acteurs qui divisent
le pays. La
réconciliation ne peut donc venir que d’une quatrième personne
»
L’ancien
premier ministre
Charles Konan Banny, actuel président de la Commission dialogué,
vérité et
réconciliation (CDVR), militant lui aussi du PDCI, vient de
confirmer sa
volonté de se présenter au scrutin présidentiel de 2015.
3) LES RECOMMANDATIONS DE LA
REPRÉSENTANTE SPÉCIALE DE
L’ONU EN CI
Pour des
observateurs, le
compte à rebours a commencé concernant l’élection présidentielle
de 2015 avec
les candidatures qui sortent de l’ombre et qui se poursuivront
les jours à
venir. Lors d’un déplacement fin février à daloa (centre-ouest
du pays), la
représentante spéciale du secrétaire général de l’onu en Côte
d’Ivoire,
aïchatou mindaoudou, a estimé que “les élections de 2015 seront
un tournant
dans la vie politique et économique de la Côte d’Ivoire”. Mme
Mindaoudou a
ainsi appelé les Ivoiriens à surmonter leurs divergences
politiques aux fins
d’éviter au pays une autre crise postélectorale. “Les Ivoiriens
doivent montrer
qu’ils ne veulent plus retourner à la crise électorale de 2010.
Pour cela, il
faut organiser des élections propres”, a-t-elle noté.
A plusieurs
occasions, le
pouvoir et l’opposition ainsi que les organisations de la
société civile ont
émis le vœu de voir s’organiser dans le pays une élection
présidentielle
crédible, transparente et inclusive afin de refermer la
“parenthèse électorale
douloureuse” de 2010 et 2011. L’élection présidentielle
ivoirienne, tenue en
novembre.
4) POSITION COMMUNE AUX LEADERS DES
PARTIS DE
L’OPPOSITION ET DE LA SOCIETE CIVILE
Les
principaux leaders
politiques de l’opposition et de la société civile réunis au
sein d’une
nouvelle coalition dénoncent de façon fort justifiée le fait
également avéré
que l’initiative de l’organisation du scrutin revienne, à
monsieur Alassane
Ouattara, lui même candidat à sa propre succession. Cette
mission, doit être
dévolue, comme dans toutes les nations démocratiques à la
commission
électorale. mais comme celle-ci, selon la coalition est sous le
contrôle
d’Alassane Ouattara, il est clair pour tout le monde que c’est
lui qui
décide.
Le code
électoral
ivoirien permet au président de la république, bien qu’il y ait
une commission
électorale, de fixer par décret les dates de tenue des
élections, l’heure
d’ouverture et de fermeture des bureaux de vote, de la
convocation des
électeurs. Il n’est donc pas incongru de dire que c’est le
président de la
république, lui-même candidat, qui organise le scrutin. Si le
pays était doté
d’un code électoral débarrassé de telles incohérences, l’on
pourrait dire, de
façon plus correcte : «La Côte d’Ivoire organise ses élections
en octobre
2015.»
Ensuite se
pose la
question de savoir s’il est possible qu’alassane ouattara
réussisse à organiser
ces élections à la date prévue ? La réponse est : non, sauf à
violer des lois
et la constitution. Mais le règne d’alassane ouattara est en
réalité depuis sa
prestation de serment en mai 2011 en tant que président de la
république, une
longue succession de piétinements des textes législatifs de la
Côte d’Ivoire,
en violation de ce serment. Plusieurs raisons militent en faveur
d’une telle
affirmation. La première est qu’alassane ouattara, après avoir
paressé, est
maintenant pris par le temps.
Nous sommes
en mars 2015
à huit (8) mois de l’élection présidentielle prévue en octobre
2015 et celle-ci
doit être bouclée à huit (8) mois, pour respecter les différents
protocoles
contenus dans les traités et conventions internationales. Le
protocole
additionnel n°2 sur la démocratie de la Cedeao par exemple,
exige que, six (6
mois) avant des élections, les gouvernements des états membres
ne modifient
plus rien au dispositif électoral de leurs pays. mais pour les
législatives,
comme pour les municipales et régionales, Alassane Ouattara n’a
eu aucun
scrupule à ignorer cette disposition. Et personne n’a rien dit.
Il pourrait
donc recommencer, pour arranger le candidat qu’il est, sans
qu’il n’y ait de
conséquences pour lui en tant que chef de l’état.
Conformément
aux lois,
c’est donc à partir d’avril 2015 que plus rien ne peut changer
dans les règles
et les textes qui doivent encadrer les élections, ce qui laisse
sept (7) mois
de préparation. Que reste-t-il à faire pendant cette période?
1. Nommer
les
commissaires de la Ceni, la Commission électorale non
indépendante, en
supposant que la société civile et les partis d’opposition en
acceptent le
format, les règles de fonctionnement et les éventuelles
conséquences fâcheuses
qui, comme par le passé, ne manqueront certainement pas.
2. Faire les
nouvelles
cartes d’identité et les nouvelles cartes d’électeurs pour les
5,7 millions
d’anciens votants et pour les nombreux nouveaux majeurs de 2009
à 2015.
Or, comme le
recensement
général de la population n’a pas encore donné de résultats, nul
ne sait combien
il y aura de cartes d’identité et de cartes d’électeur à traiter
en plus des
anciennes, qui avaient déjà coûté très cher aux populations et
qui désormais ne
servent plus à rien. Combien de temps faudra-t-il pour faire
l’appel d’offre
pour ce marché qui s’annonce juteux? Combien de temps il faudra
pour contourner
l’appel d’offre de façade qui sera lancé? Combien y aura-il de
nouveaux
électeurs ? L’on peut s’attendre à un minimum de 4 millions ou 5
millions,
peut-être. et combien de temps pour réaliser l’identification
nouvelle?
3. La
Commission
électorale non indépendante devra établir la liste électorale
sur la base de
l’identification réalisée. Combien de temps cela prendrait-il?
Quels débats
vont émerger? Comment traiter les contentieux.
4. Trouver
les fonds
nécessaires au financement des élections. Combien vont-elles
coûter? Qui va
payer? un emprunt obligataire élections? des dons de la
communauté
internationale, des bailleurs de fonds multilatéraux ou
bilatéraux? Il faudra
que Ouattara réussisse à réaliser ces quatre chantiers en dix
mois. Certains
affirmeront qu’il sera capable de le faire.
Cependant,
Lider et ses
alliés de la coalition, connaissant la nonchalance du
gouvernement sur les
questions de gouvernance, serait très étonné que Ouattara
réussisse sans violer
soit la Constitution, soit le code électoral, soit le protocole
sur la
démocratie, soit comme à son habitude, tous ces textes en même
temps. Telles
sont la conviction et la position partagées au sein de la
coalition.
Par
ailleurs, pour
sceller son deal avec l’ex président Henri Konan Bédié, Alassane
Ouattara
envisage secrètement de procéder à la révision de la
constitution pour y
insérer une disposition sur la vice-présidence de la république
et les
modifications que cette nouvelle création aura sur les autres
institutions, la
vacance du pouvoir et le reste. Cette révision, tout à fait
partisane,
inopportune et inutile, devra, au cas où le pdci jouerait le
jeu, passer du
conseil des ministres au parlement et puis au référendum qui,
s’il se tenait en
2015, renverrait les élections présidentielles en 2016 ou 2017
au mieux.
L’opposition
coalisée :
partis poli tiques-société civile, fait comme Alassane Ouattara
lui-même. elle
s’organise et se prépare. Bientôt, elle se présentera à
l’opinion et lancera le
début de l’insurrection populaire que le groupe de contact sur
la Côte d’Ivoire
est appelé à accompagner pour une nouvelle Côte d’Ivoire
réconciliée et
apaisée. Ceux au sein de la coalition internationale qui pensent
qu’il n’y a
aucune force sérieuse en face d’Alassane Ouattara auront
l’occasion de réviser
rapidement leur jugement. Ce qui assure pour le moment la
victoire d’Alassane
Ouattara, c’est beaucoup moins le morcellement de l’opposition,
qui est en
train de trouver une solution, que le verrouillage despotique et
illégal des
institutions en charge des élections.
Alassane
Ouattara a
caporalisé et le Conseil constitutionnel et la Commission
électorale. Il s’est
inféodé les médias de service public de la radio et de la
télévision en en
excluant tout débat politique et toute présence de l’opposition.
Il étouffe
financièrement ses adversaires politiques et maintient ses
milices armées sur
tout le territoire qui, dans la période électorale, vont se
charger sécuriser
les électeurs, les candidats, les urnes et les résultats.
Bilan économique
Le bilan
économique est
catastrophique, avec la montée du chômage à deux chiffres et du
coût de la vie
insupportable, qui met de plus en plus de ménages dans une
précarité
incompatible avec les taux élevés de croissance. Cette situation
n’est que le
reflet de l’injustice flagrante dans la répartition des fruits
de la croissance
et dans la hausse des impôts et taxes sur les secteurs
productifs de
l’économie. ne parlons même pas de la dette qui est, en mars
2015, de plus de
8.300 milliards de francs cfa, soit plus de 4 milliards de
dollars avec une
dette par tête en hausse vertigineuse.
Bilan social
Son bilan
social plonge
les populations les plus vulnérables dans le désespoir. Les
hôpitaux publics et
le système de santé sont négligés pour les routes et ponts. Les
écoles et
universités sont abandonnées pour les infrastructures en béton.
La justice est
devenue un instrument de vengeance des hommes au pouvoir… Ne
parlons même pas
du désarmement, qui se trouve dans une confusion totale alors
que les forces
armées nationales de Côte d’Ivoire (fanci) ont été remplacées
par la branche
armée du parti de ouattara devenue frci. Il ne faut pas se
méprendre. Tels sont
les enjeux des élections à venir. C’est le bilan de Ouattara qui
est en jeu et
rien d’autre.
La coalition
considère qu’Alassane
Ouattara, met le pays en danger économique quand il dit, que
dans les cinq
années à venir, ce sont plus de 12 milliards de dollars de
dettes
supplémentaires qu’il ira chercher sur les marchés pour venir
réaliser des
projets publics. Des barrages hydroélectriques pour avoir le
courant pour
regarder des films à la télévision où la rti transforme ses
journaux en des
éditions spéciales dédiées au chef de l’état. Des routes pour
aller en semaine
au bureau au plateau ou à l’aéroport, et à la plage le week-end.
C’est, sur
cinq ans, une moyenne de plus de deux milliards de dollars par
an. Il ne fait
qu’engraisser l’économie au lieu de la muscler. Pour lui, la
croissance de la
dette suffit pour construire la croissance économique qui, elle,
sera à la source
du développement économique et social.
Pour la
coalition, cette
orientation de l’économie ivoirienne est un échec car, ce n’est
pas la dette
qu’il faut stimuler au départ, mais la confiance et donc la
réconciliation.
C’est la confiance qui stimulera l’investissement privé qui
créera des emplois
; suivra une reprise économique d’où une croissance avec des
retombées sociales
sortira. Ouattara s’est trompé depuis 2011.
Les montants
faramineux
de capitaux mis à sa disposition n’ont servi qu’à augmenter la
dette et à
rembourser les dettes anciennes, sans qu’ils ne créent les
conditions
d’amélioration de la productivité globale de notre économie.
Comme lorsqu’il
appliquait les plans d’ajustement structurel (pas) qui ont tous
lamentablement
échoué, Ouattara fait complètement fausse route. Mais peut-on
s’en
étonner?
C’est pour
cela que nous
nous battrons pour obliger Ouattara à égaliser juridiquement les
chances de
tous les candidats aux futures élections présidentielles. Nous
arrivons. Quand
nous serons prêts, ils nous verront. Et nous les ferons, ces
élections en 2015.
Les pourcentages, on les aura après, pas avant. Ouattara se
trompe d’époque et
de génération. Si les élections sont transparentes, je ne vois
pas comment il
peut gagner. Mais comme depuis son arrivée au pouvoir, il ne
fait que tricher
avec la Constitution et les lois de la république. Le défi pour
nous consiste à
neutraliser toutes les sources possibles de tricherie qu’il est
en train de
construire, en ce momentmême, par la propagande, les effets
d’annonce,
l’impunité face aux détournements des fonds publics par ses
hommes, le
verrouillage des institutions en charge des élections.
Enfin, avec
le ralliement
le fpi originel tendance Aboudrahamane Sangaré à la grande
coalition électorale
de l’opposition pour les grands défis et les enjeux dont Mamadou
Koulibaly ne
cesse d’évoquer dans ses propos publics et privés, dont la
sor/dr/dgse s’est
également inspiré, les querelles internes de personnes ou de
leadership devront
s’estomper d’elles-mêmes et laisser la place à l’action par la
mutualisation
des ressources humaines et matérielles. Ces prises de position
publique de la
Coalition à travers Mamadou Koulibaly du parti « Leader »
confirment les
conclusions des recherches de terrain, consignés par la
sor/dr/dgse, dans sa
note de renseignement n°3625/2015/pJ8dr/dgse du 02 mars 2015.
5) LA POSITION DU GROUPE DE CONTACT SUR
LA CÔTE
D’IVOIRE
Aux yeux de
l’opinion
ivoirienne et africaine, c’est forcément la France, qui tire les
fils d’un
système néocolonial, succédané de cette vision à la fois
caricaturale et
étonnamment méprisante puisqu’elle repose sur le paradigme que,
hier comme
aujourd’hui, les africains seraient dans l’incapacité de faire
prévaloir leurs
droits et leurs volontés. Or, au jeu de qui connaît mieux
l’autre, n’importe
qui aura un temps vécu en afrique pourra témoigner que ses
habitants et les
Ivoiriens en sont le meilleur exemple – sont de redoutables
analystes de la
pensée française quand le mode de fonctionnement des sociétés
locales reste
souvent hermétique aux français.
Réduire le
rôle de la
france à celui d’une victime serait tout aussi malvenu. dans un
des derniers
pays au monde où les fables de La Fontaine peuvent être récitées
dans la langue
originelle en pleine brousse, à des lieues de toute contagion
médiatique,
L’élysée, ne saurait s’exonérer de toute influence. La
décolonisation n’a pas
été à Abidjan un point final, mais un trait d’union qu’aucun des
dirigeants
successifs, d’Houphouët-Boigny à Ouattara, en passant par
Gbagbo, n’a vraiment
remis en cause. Peut-être viendra le jour où le père de famille
ivoirien ne
considéra plus comme un symbole de réussite l’installation de
ses enfants à
paris plutôt qu’à new York. D’ici là, il revient à la France
d’assumer sans
gêne son passé et d’être sûre de ses aspirations.
Les crises
de 1999, 2002,
et 2004 ont en effet démontré que l’indécision la conduisait à
chaque fois à
endosser la panoplie du crocodile ou du scorpion. Parce qu’elle
va survenir
sous des auspices nouveaux, celle de 2011 lui permettra de faire
mentir le
vieux conte africain. Depuis, quatre mois, tous les services de
l’Etat, à
l’Élysée, au Quai d’Orsay, aux finances, aux armées, à la DGSE,
se sont
employés à obliger Alassane Ouattara à admettre son manque de
maîtrise de l’action
politique qui se retrouve subordonné à la réconciliation
nationale. Avec
l’expérience des crises de 1999, 2002 et 2004, ils ont combiné
leurs efforts
pour que la parole ne soit donnée aux armes qu’en ultime
recours.
Se pencher
sur les
relations franco-ivoiriennes de ces quinze dernières années
permet donc non
seulement de révéler enfin l’ensemble de ces actions pour la
plupart totalement
inconnues à ce jour, mais de réfléchir à l’efficacité dont la
franque peut
faire preuve quand elle est entièrement mobilisée pour une cause
qu’elle estime
juste…
Cette guerre
du carnet de
chèque a un volet parisien tout aussi méconnu. Au sein de la
task force que
constitue désormais le groupe de contact du CAC 40 à initiative
de la
sor/dr/dgse il est urgent d’envisager une réunion hebdomadaire à
l’Elysée, où
se retrouveront Rémy Rioux et le directeur du cabinet du
ministre des finances
et des comptes publics, Claire Waysand.
Le ministre
de
l’économie, devra à son tour réunir en effet bientôt les
vingt-cinq principales
entreprises françaises opérant en Côte d’Ivoire sur la base
d’une liste établie
par la mission économique à Abidjan. Parmi eux, Frédéric Oudéa
pour la société
générale, Jean Lemierre pour Bnp, Stéphane Richard pour Orange
et bien sûr des
représentants de Bolloré, de la Cma-Cgm, etc. «Le discours que
leur sera tenu,
par le ministre, sera simple : le régime de Ouattara allait
faire l’objet de
lâchage; à elles donc de prendre toutes les précautions
pertinentes, d’abord
pour assurer la sécurité de leurs personnels, ensuite pour ne
pas se
compromettre avec le pouvoir puisque le désengagement de paris
dans certains
dossiers sensibles en direction de la Côte d’Ivoire, et le gels
des avoirs de
certains proches de Ouattra mêlés à de détournements massifs,
allait
progressivement leur interdire de négocier avec un certain
nombre
d’interlocuteurs locaux ». Le but de Bercy est le même que celui
de L’Elysée :
paralyser économiquement le régime.
Du côté des
entreprises,
la sanction la plus redoutée est la nationalisation. Les
économistes de Bercy
leur expliquent que, même au cas où cela se produirait, le
régime est condamné
à disparaître : elles récupéreraient tôt ou tard leur dû.
Seconde récrimination
est la perte des parts de marché de la quasi totalité des
entreprises du CAC 40
représentées en Côte d’Ivoire par la faute d’une politique
d’ouverture aux
mailles trop lâches. En ligne de mire, la Chine, qui serait
prête à ramasser la
mise.
Parmi les
plus soucieux,
figurent deux cacaotiers français, des PME, pour qui la perte
d’une année de
récolte aurait des conséquences irrattrapables. Mais ils devront
eux aussi se
plier au contexte. «L’inquiétude des entreprises paraît
compréhensible, selon
les principaux canaux disponibles. elles craignent pour leurs
employés sur place
qui risqueraient de se retrouver tels les soldats de première
ligne d’une
guerre déclenchée à paris». Mais l’élysée estime à présent qu’il
est impossible
de transiger vu la menace qui pèse sur intérêts de la France
dans ce pays et
sur son leadership dans la région.
Il faudra
cependant du
temps pour que les caisses de l’état ivoirien se vident à
l’occasion de temps
de pression qui sont en phase d’être mis à exécution. Comme il
est fort à
redouter que Ouattara pourrait faire parler la poudre d’ici là
face à la
pression de la rue. Tous les grands groupes français issus du
CAC 40 présents
en Côte d’Ivoire qui ont fait ces derniers mois le siège de la
rue de l’Elysée
pour plaider leur cause se sont vus répondre que, l’économie
doit s’effacer
dans un cas pareil devant l’enjeu politique : il en va de
l’avenir de la Côte
d’Ivoire, de l’Afrique, mais aussi de la communauté
internationale qui se
fourvoierait en ne faisant pas pour donner une suite aux
élections qu’elle a
elle-même organisée en 2010 et qui n’ont malheureusement pas
répondues à leurs
attentes».
6) LE REGIME BÉNÉFICIE ENCORE D’ACTIFS
EN FRANCE
La France ne
devrait pas
être en première ligne dans ce nouveau dossier qui pourrait
s’annoncer épineux;
parce que nous ne sommes plus dans la françafrique. et il y a
les compagnons de
route d’Alassane Ouattara encore aux affaires en France qui,
refusant de renier
leur amitié, probablement de bonne foi. L’Elysée devra envisager
de prendre
pour nouvelle initiative d’écrire une lettre à Alassane
Ouattara. Y sont
reprises en fait les propositions qui lui ont été soumises par
téléphone onze
jours plus tôt par François Hollande afin de lui offrir une
porte de sortie
honorable. L’élysée devra obtenir des autres pairs africains de
la Cedeao et
l’Union Africaine, qu’ils fassent de même.
7) CONCLUSION
La france
dispose par
ailleurs, de multiples leviers d’action économiques et
financiers en afrique.
Héritage historique, le trésor français est le gardien des
traités de
coopération monétaire pour les trois monnaies africaines ; il
peut accorder des
prêts aux banques centrales en difficulté, mais en contrepartie,
ses hauts
fonctionnaires siègent au sein de diverses instances financières
africaines.
Ainsi,
sous-directeur aux
affaires financières internationales, Rémy Rioux pourrait agir
en tant que
représentant de la france à la BCeao depuis 2010. [L’enjeu du
trésor français
est trop important] pour bien calibrer les actions à mener.
L’asphyxie
financière du régime est organisée.
L’arrêt des
financements
de la Banque mondiale et du fmI. Les rentrées fiscales
s’annoncent mauvaises
car elles sont en deçà des prévisions, ne représentant que 51%
des lignes
budgétaires prévues pour les marchés publics. La seule solution
pour ouattara
réside dans les emprunts sur les marchés. ouattara doit
improviser des parades
pour trouver les milliards de francs Cfa supplémentaires néces
saires chaque
mois au fonctionnement de l’administration et au financement des
lourds projets
d’infrastructures qui résument l’essentiel de son quinquennat
finissant…
Le
gouvernement ivoirien
vient de trouver des parades pour s’opposer au financement
totale de la dette
intérieure et ne rembourse que partiellement ses dettes, à
commencer par 130
millions de dollars d’intérêts qu’il devait verser à un
consortium de banques
français dont le versement prévu pour fin décembre 2014 n’a
toujours pas été
honoré. toutes les entreprises (essentiellement françaises)
doivent désormais
payer leurs impôts en cash ou sur un compte uniquement
accessible par le frère
cadet d’AOuattara qui se trouve être le directeur financier à la
présidence et
ministre chargé des affaires présidentielles. Ce circuit
hermétique de collecte
des fonds publics échappe ainsi au trésor public et au ministre
du budget puis
à celui des de l’économie et des finances tous réputés pourtant
proches du clan
Ouattara. Certaines des grandes entreprises françaises s’y
plient parfois
aussi.
L’apprenant
l’avocat
Jean-Paul Benoît a pu approcher à paris le groupe de contact qui
a découvert
qu’il est notoire que son entreprise alimentait Ouattara en cash
via des
commissions sur ses activités caractérisées par un système de
prédation
entretenu par le clan famille grâce à de multiples sociétés
domiciliés dans
états réputés peu regardant aux règles d’orthodoxie financières.
..
Le groupe de
contact
suggère au ministre des finances, une rencontre avec ses pairs
de la coalition
internationale ayant soutenu Ouattara contre Gbagbo à paris avec
pour feuille
de route l’organisation de soutien international à la nouvelle
coalition en
Côte d’Ivoire. Les tractations devront se concentrer donc sur la
personne même
de ouattara en précisant qu’il ne sera pas en cas de retrait
contraint à
l’exil, puisqu’une amnistie pourrait être prononcée en sa faveur
qui lui fera
bénéficier d’un statut d’ancien chef d’état. La coalition,
explique qu’elle
n’envisage pas une guerre contre le régime, mais ‘‘une opération
spéciale,
‘‘non violente’’ pour s’emparer de Ouattara.
Source:
Aujourd’hui N°937
00:42 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Retour sur un document de la DGSE (extrait)
Début mars, probablement le 5 mars de cette année, François Hollande a eu un entretien téléphonique avec son homologue ivoirien. Selon la DGSE qui livre cette information dans un rapport confidentiel rédigé par l’ancien ambassadeur de France à Abidjan Jean-Marc Simon, le président français a, à cette occasion, proposé une porte de sortie honorable au chef de l’état ivoirien qui bénéficierait également d’une amnistie s’il consent à partir sans bruit.
Sur la foi d’un rapport de la DGSE daté du 16 mars 2015, la France s’active à faire partir Ouattara du pouvoir en organisant une asphyxie de son régime. Ironie de l’histoire, c’est dans les mêmes conditions que Paris avait préparé la chute de Laurent Gbagbo avant de se résoudre, faute d’avoir réussi, à bombarder son palais. Mais le président français a également utilisé les vieilles ficelles habituelles pour demander à son homologue ivoirien d’accepter de partir. Selon ce document, Hollande a téléphoné à Ouattara, probablement le 5 mars de cette année, le document de la DGSE parle de onze jours avant sa rédaction, pour lui proposer une porte de sortie honorable.
Le président français avait également utilisé le même stratagème contre l’ex-président burkinabé Blaise Compaoré qui n’avait ensuite pas ménagé sa peine pour lui dire non. C’est d’ailleurs la même détermination qu’on lit chez le chef de l’Etat Alassane Dramane Ouattara qui, selon ledit document, se mobilise à la tête de son régime pour parer aux difficultés. A commencer par trouver les milliards nécessaires au fonctionnement de l’état chaque mois. A cette fin, le chef de l’état a élaboré des mesures de rétorsions visant en particulier les entreprises françaises qui sont désormais astreintes à payer cash leurs impôts. « Toutes les entreprises (essentiellement françaises) doivent désormais payer leurs impôts en cash ou sur un compte uniquement accessible par le frère cadet d'Alassane Ouattara qui se trouve être Directeur financier à la présidence et ministre chargé des affaires présidentielles. Ce circuit hermétique de collecte des fonds publics échappe ainsi au trésor public et au ministre du budget puis à celui de l'économie et des finances, tous réputés pourtant proches du clan Ouattara. Certaines des grandes entreprises françaises s’y plient parfois aussi. L’apprenant l’avocat Jean-Paul Benoit a pu approcher, à Paris, le groupe de contact qui a découvert qu'il est notoire que son entreprise alimentait Ouattara en cash via des commissions sur ses activités caractérisées par un système de prédation entretenu par le clan familial grâce à de multiples sociétés domiciliées dans des états réputés peu regardant aux règles d'orthodoxie financière », précise le document. Mais l’Elysée mise sur le blocage des financements internationaux contre Ouattara dont les prévisions d’entrées d’impôts ne constituent que 51% du budget national. « Les rentrées fiscales s’annoncent mauvaises car elles sont en deçà des prévisions, ne représentant que 51% des lignes budgétaires prévues pour les marchés publics. La seule solution pour Ouattara réside dans les emprunts sur les marchés. Ouattara doit improviser des parades pour trouver les milliards de francs CFA supplémentaires nécessaires chaque mois au fonctionnement de l’administration et au financement des lourds projets d'infrastructures qui résument l’essentiel de son quinquennat finissant…
Le gouvernement ivoirien vient de trouver des parades pour s'opposer au financement total de la dette intérieure et ne rembourse que partiellement ses dettes, à commencer par 130 millions de dollars d’intérêts qu’il devait verser à un consortium de banques français dont le versement prévu pour fin décembre 2014 n'a toujours pas été honoré », souligne le rapport. Mais l’Elysée n’est pas dupe ; elle sait également que le régime de Ouattara bénéficie encore de soutiens actifs en France pour l’aider à lutter et à sortir de l’eau. Hollande sait par ailleurs qu’il n’est pas Sarkozy pour faire intervenir l’armée contre le palais du chef de l’état ivoirien. « La France ne devrait pas être en première ligne dans ce nouveau dossier qui pourrait s'annoncer épineux; parce que nous ne sommes plus dans la Françafrique. Et il y a les compagnons de route d'Alassane Ouattara encore aux affaires en France qui, refusant de renier leur amitié, probablement de bonne foi », note le document. Pour cette raison, le rapport préconise que L’Elysée envisage « de prendre pour nouvelle initiative d’écrire une lettre à Alassane Ouattara. Y sont (alors) reprises en fait les propositions qui lui ont été soumises par téléphone onze jours plus tôt-par François Hollande afin de lui offrir une porte de sortie honorable ». En guise de pressions supplémentaires, le rapport recommande à Hollande d’obtenir le soutien des autres chefs d’état africains de la Cedeao pour obtenir le départ du chef de l’état ivoirien. A cet égard, le rapport note clairement que « l’Elysée devra obtenir des autres pairs africains de la Cedeao et l'UA, qu’ils fassent de même ». Mais le groupe de contact, qui représente l’ensemble des multinationales françaises opérant en Côte d’Ivoire a sa propre opinion de ce qui pourrait être le dénouement de cette crise politique majeure à venir. Il propose un changement d’alliance, notamment au profit de la CNC et une amnistie au profit du chef de l’état qui ne serait alors pas contraint à l’exil s’il accepte de jouer le jeu. « Le groupe de contact suggère au ministre des Finances, une rencontre avec ses pairs de la coalition internationale ayant soutenu Ouattara contre Gbagbo à Paris avec, pour feuille de route, l’organisation de soutien international à la nouvelle coalition en Côte d'Ivoire. Les tractations devront se concentrer donc sur la personne même de Ouattara en précisant qu’il ne sera pas, en cas de retrait contraint à l’exil, puisqu’une amnistie pourrait être prononcée en sa faveur qui lui fera bénéficier d’un statut d’ancien chef d’Etat. La coalition, explique qu’elle n’envisage pas une guerre contre le régime, mais ‘‘une opération spéciale, ‘‘non violente’’ pour s’emparer de Ouattara ». Voilà qui est dit. L’histoire se répète donc en Côte d’Ivoire.
Sévérine Blé (du journal Aujourd'hui)
00:32 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Soro Guillaume, du chrétien polygame au diable nomade religieux avec Kippa
Shlomit

Cet homme est un caméléon équilibriste qui change au gré des circonstances, en fonction de ses intérêts. Il n’a aucune conviction fixe, encore moins une foi et une fidélité à une religion ou à une croyance donnée. De toutes les façons, il faut voir dans ce nomadisme religieux, la grandeur du tourment qui mine son âme, car le zèle qu’un individu met à chercher Dieu dans toutes les religions à la fois, est fonction du degré et de la grandeur des tourments dont souffre son âme.
Quand on a l’esprit tourmenté par de nombreux morts dont le nombre est aussi élevé qu’un chapelet de marabout Tidjanites sénégalais, il est normal qu’on soit à la poursuite du pardon de Dieu partout où on nous dit qu’il se trouve.
La religion est une affaire qui relève de la sphère privée, et c’est une relation intime entre un individu et son Dieu.
Quand quelqu’un en fait l’objet d’ostentation, il le fait non pour Dieu à qui il veut montrer sa foi, mais pour les yeux des croyants qu’il voit comme des électeurs potentiels qu’il pense ainsi manipuler.
Il se présente comme l’un des leurs, pour bénéficier de leur pardon et de leur clémence, à cause des casseroles publiques de crime qu’il traîne et qu’il a accumulé tout le long de son parcours.
Ce que ce monsieur oublie ou qu’il ne sait peut-être pas, c’est que Dieu n’aime pas l’ostentation et les hypocrites. Ca c’est écrit, et tous les croyants qui voient un pareil comédien qui pense jouer avec Dieu s’adonner à ce type de spectacle ostentatoire, ne peuvent que le regarder que comme un diable qui veut s’habiller d’une peau d’ange pour les tromper.
Le diable a un esprit malin et le bon croyant sait le détecter !
C’est à ses fruits qu’on détecte les faux et bon prophètes.
Doumbia Major, leCrid'Abidjan
00:24 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La Côte d'Ivoire veut apprendre d'Israël comment lutter contre le terrorisme
En Côte d'Ivoire les terroristes sont aux pouvoir, eux-même mis au pouvoir par des "activistes" (version réactualisée du même concept) au service de la France. Quand à Israël qui a été présente dans le pays sous Laurent gabgbo et maintenant sous Ouattara via ses entreprises et ses lobbiyngs, ce qui l'intéresse c'est plus les affaires à faire en eau profonde, diamants, armes, formation de mercenaires, et certainement blanchiment d'argent... Autant de domaines où la morale n'a pas une grande place. Israël qui ne cesse de brandir le sceptre de la peur du danger musulman et de la terreur iranienne, pactise avec des gouvernements et associations de rebelles autrement dangereux, mais comme ils font partie de l'axe du bien, elle demeure alignée sur la "très chrétienne" Amérique dont le langage très soft et très vertueux en surface cache les 9/10 de noirceur des bas-fonds. alors que l’injonction divine dès avant l'entrée du peuple en Canaan (Deutéronome 16, 20) est "tsedek tsedek tirdof "justice, justice tu poursuivras, afin de posséder le pays", il semble bien que cette justice à laquelle aspire tant de peuples ne s'écrit plus comme un fondement, un pilier sur lequel on adosse sa propre vie, celle de la famille et de la nation, même au sein de ce peuple que D.ieu a choisi pour y faire demeurer et rayonner son Nom. Ce soir mon coeur saigne de tant d'hypocrisie, de tant de mensonges. Le seul dieu qui prévale ici est la déesse profit à laquelle on est prêt à vendre père et mère, hypothéquer l'avenir des enfants, faire fleurir non des vergers, mais des champs de mines...
Shlomit

La Côte d'Ivoire souhaite apprendre auprès d'Israël comment lutter contre le fléau universel du terrorisme, a déclaré Guillaume Kigbafori Soro, le président de l'Assemblée nationale de la nation ouest-africaine au président israélien Reuven Rivlin mercredi.
Soro et sa délégation sont se rendus en Israël pour renforcer les relations bilatérales et la coopération entre les deux pays, et pour apprendre comment faire face à la menace croissante du terrorisme, à laquelle la Côte d'Ivoire n'était jusqu'à récemment pas confrontée, avant les troubles qui ont secoué son voisin malien.
Soro a attribué la hausse dans le terrorisme au chômage dans le monde entier, ajoutant que dans de nombreux pays aujourd'hui, les jeunes sont de plus en plus amenés à opérer des changements et à être impliqués dans des processus de changement.
"Le printemps arabe a été lancé par les jeunes, et en Afrique les jeunes chômeurs constituent un terreau pour le recrutement de terroristes", a-t-il dit.
Rivlin a souligné qu'Israël et la Côte-d'Ivoire sont des démocraties confrontées à des défis difficiles.
Dans le cas d'Israël, a-t-il dit, un de ces défis est d'être un Etat juif et démocratique avec une population arabe qui représente 20% du pays. "Nous avons le problème de deux nations dans un seul Etat, il s'agit là d'une mission difficile pour la démocratie", a-t-il dit.
Rivlin a également évoqué la fracture sociale entre les riches et les pauvres. "Ce sont là deux problèmes qui présentent un danger pour la démocratie", a-t-il dit.
Rivlin a déclaré que la Côte-d'Ivoire était importante pour Israël.
Israël cherche depuis un certain temps à obtenir un statut d'observateur auprès de l'Union africaine. Rivlin a soulevé la question avec Soro, qui a promis que la Côte-d'Ivoire ferait tout son possible pour qu'Israël soit nommé.
Il a affirmé que lui et sa délégation ont été très impressionnés par tout ce qu'ils avaient vu en Israël, et étaient plein d'admiration sur la façon dont un peuple qui avait tant souffert a pu réaliser autant de choses en relativement si peu de temps.
La délégation s'est également rendue devant un olivier planté par le premier président de la Côte-d'Ivoire, Félix Houphouët-Boigny, qui a visité Israël en 1962, deux ans après que son pays ait accédé à l'indépendance. Boigny avait fait don d'une forêt de 10.000 arbres à Israël et avait planté les premiers jeunes arbres avec le président Yitzhak Ben Zvi, qui a été le deuxième chef de l'Etat d'Israël.
Au cours de cette visite, il a également signé un traité d'amitié mutuelle et un accord de coopération culturelle et technique.
i24 news
00:04 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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29/07/2015
Expulsion de dix Ivoiriens du Gabon
Dix ivoiriens ont été expulsés du Gabon parce qu'ils
n'ont pas de papier dit-on (source:rti.ci). Ils sont rentrés
chez eux depuis mardi mais cela n’émeut personne.
Et pourtant la Côte d'Ivoire, notre beau pays qui n'a jamais
expulsé qui que ce soit a souffert le martyrs pendant de
très longues années, près de deux décennies parce que les
"mafieux" du monde ont troublé sa quiétude à travers leurs
médias et autres réseaux en lui collant l’étiquette de pays
XENOPHOBE juste pour
installer Alassane Dramane Ouattara au pouvoir, un
individu aux origines douteuses. Mais depuis que la
mission est accomplie, ce qui était anormal hier est
devenu normal et est même applaudi car
nos frères sont venus avec la bénédiction du ténébreux
Philippe Mangou, ambassadeur au Gabon qui n'a pas trouvé
de papiers à leur donner.
Je ne suis pas devin mais je sais que la nature elle même
a horreur de l'injustice et vous subirez tous sans
exception le châtiment qui découle de toutes votre haine
et vos manigances contre le sympathique et hospitalier
peuple de Côte d'Ivoire.
A l'heure du retour du bâton, que personne ne se plaigne,
gardez ces images en souvenir.
Fier
Ivoiriein
23:42 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Tournée électorales et promesses
Shlomit

23:34 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Brillant !
Quand l'émergence sort de
cerveaux seulement rattrapés...
Lors de la visite de Ouattara à Séguéla fief du
RDR, voici comment ils ont présenté le Drapeau
ivoirien:
VERT-BLANC-ORANGE...
Au lieu de:ORANGE-BLANC-VERT.
Quand on ne connait pas ces choses basilaires de son
propre pays, pensez-vous qu'on puisse comprendre le
sens de la constitution????
23:26 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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"liberté de presse" en république bananière de Côte d'Ivoire

Les choses vont assez rapidement dans cette affaire de diffusion des secrets de la DGSE. Arrêté en début d'après midi ce jour sous ordre d'Alassane Ouattara, le Directeur de publication du journal AUJOURD'HUI, monsieur Joseph Titi sera transféré apprend-on à l'instant à la prison de la MACA ce soir.
Pourquoi cette précipitation?
Courage à toi DP tout en espérant que le monde de la presse, nationale comme internationale te sera solidaire.
Hélas c'est curieusement ce que ce même Dramane Ouattara reprochait à Henri Konan Bedié et pour lequel il prévenait que le pays serait "ingouvernable"
Fier Ivoiriein
Les même causes produisent les mêmes effets. Ces informations sont absolument vraies, sinon il suffisait seulement de confondre le journaliste par des preuves ou témoignages contraires. En plus, suite à ces infos de la DGSE où Dramane à fait tout ce faux et corrompu Affi N'guessan, le sieur watra a saisi L'ONU pour accuser des cadres exilés dont le ministre Emile Guirieoulou, le ministre Katina et DAMANA Pickass, tous trois Vice-présidents du FPI de vouloir fomenter un coup d'état; ce qui l'a conduit à violer l’embargo et faire tous ces détournements.
Actuellement l'affaire est en instruction ici au Ghana, donc ce n'est pas de la plaisanterie, nous n'écrivons pas des âneries car on n'est pas là pour jouer. Mais tout ça va finir, on n'en est pas loin.
Kakry Khaza
23:10 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Arrestation de Joseph Titi
Le Directeur de Publication du journal AUJOURDHUI, Joseph Titi vient d’être mis aux arrêts, à 14h 22 mn.
Il est présentement au violon du Parquet d’Abidjan Plateau
" Article 68
La peine d’emprisonnement est exclue pour les délits de presse.
Toutefois, sans préjudice des sanctions disciplinaires et administratives auxquelles elles s’exposent, les personnes auteurs des délits de presse sont passibles des sanctions prévues par les articles suivants.
Sont considérés comme délits commis par voie de presse ou par tout autre moyen de publication :
• les délits contre la chose publique ;
• les délits contre les personnes et les biens ;
• les délits contre les Chefs d’Etat et les agents diplomatiques étrangers ;
• les contraventions aux publications interdites ;
• les délits contre les institutions et leurs membres."
Steve Beko
20:56 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Accueillir pour renouveler nos énergies militantes

Notre camarade de l’AIRD qui voudrait faire de notre parti une coterie, c’est-à-dire un groupe de personnes liés par des intérêts qu’ils défendent, y compris par des intrigues, doit comprendre que l’AIRD ne sera ni une coterie, ni un parti d’anciens combattants. L’AIRD porte une alternative crédible qui va au delà de quelques personnes. Celles où ceux de nos compatriotes qui partagent nos idéaux sont les bienvenu(e)s et une fois qu’ils ont adhéré au parti, nous sommes tous égaux en droits et en devoirs. C’est dans l’encadrement des nouveaux et des plus jeunes que les anciens acquièrent la plus haute considération. Un parti qui aspire à gouverner un pays, ne saurait se refermer sur lui même.
Eric Kahe, président de l’AIRD.
aird-ci.net
18:50 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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