31/08/2013
Interview ancienne de Ouattara
21 juin 2011
La “mauvaise foi” de Laurent Gbagbo dénoncée par la colombe Ouattara !
A revoir, pour prendre avec Ouattara le train en panne du progrès, de la paix et de la bonne gouvernance !
Shlomit
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Nouvelle Chronique de Hassane Magued
L’avenir de la Côte d’Ivoire et des pays émergents se joue en Syrie!
29 août 2013
Il est des choses dans la vie, que l’on n’a pas besoin
de se faire expliquer. Des choses qui relèvent de l’évidence, même pour les
intelligences les plus modestes ; des choses qui peuvent se voir et se
comprendre facilement ; des choses tout indirectement liées à nous mais qui ont
en partage avec nous, le résultat final sur l’opinion l’avenir des peuples, la
recomposition des alliances géostratégiques et l’affliction idéologique ; parce
que les conséquences de ces choses-là, pour l’un, deviennent le résultat qui
attend bien d’autres.
L’agression terroriste imposée à la Syrie n’est pas un simple conflit en Syrie. C’est une défiance lancée par les ennemis de la paix mondiale à l’humanité civilisée. C’est un message de confirmation d’un programme d’agression barbare des peuples aspirant à un mieux être pour les soumettre au chaos et au désordre propices au pillage des ressources naturelles ou indispensables pour affaiblir un adversaire, que dis-je, un ennemi dans l’arène de l’affrontement géostratégique entre Etats dits puissants.
Mieux, l’agression contre la Syrie telle que ses commanditaires veulent la parachever avec « l’assassinat » du Président Al-Assad comme hier en Irak et avant-hier en Libye après l’assassinat manqué de Laurent GBAGBO en Côte d’Ivoire, sonne comme un mépris contre la Russie et la Chine qui se targuent d’être les alliés de Damas et qui nous confirmeront, si elles laissent faire, qu’elles ne sont que des poltrons à fuir et à regarder de très loin quand il s’agira de diplomatie d’influence ou d’alliance géostratégique.
Alors, la guerre de la France et des USA contre la paix en Syrie est un message contre le rêve de paix dans le monde, le dernier cas d’école qui ouvrira sur une série noire d’agressions fascistes et racistes contre des Nations africaines, arabes et sud-américaines qui ont osé afficher leur amitié au Bloc Emergent dans son ensemble, à la Russie et à la République populaire de Chine en particulier comme des alliés militaires et économiques.
Mais en y regardant de près, et si les choses se passaient comme prévues et exécutées en Libye et en Irak, nous seront en droit de conclure qu’il faudrait désespérer définitivement de la Russie et de la Chine et, tirer un trait sur une quelconque alliance géostratégique actuelle ou future avec ces puissances nucléaires, économiques et militaires.
La première raison ou leçon que l’on serait tenté de tirer de l’éventuelle passivité Russe ou Chinoise devant la rage qui pousse les alliés occidentaux des terroristes salariés qui tuent en Syrie, c’est de comprendre que la Russie et la Chine veulent se comporter comme deux loups solitaires dans une jungle où règne sans partage, la meute de loups affamés du Bloc Offensif Occidental Décadent (BLOOD), prête à mettre en pièce tout ce qui n’est pas soumis à son diktat.
La seconde raison qui justifierait que l’on prenne du recul en matière d’alliance géostratégique avec la Russie et la Chine, si elles laissent faire en Syrie, c’est que ces deux Nations autour desquelles devrait se cristalliser la Résistance du Monde civilisé à la propagation de l’immoralité, de l’économie de guerre et de l’apologie de la criminalité d’Etat dont se fait porteur l’Occident en fin de cycle humain, ne sont que des alliés sans honneur et sans aucun sens de l’honneur dans leurs relations avec leur alliés les moins puissants du Bloc Emergent.
L’un mis dans l’autre, l’avenir de la Syrie tracera sans aucun doute, les grandes lignes du combat révolutionnaire mené en Côte d’Ivoire contre le colonialisme de rectification amorcé par la France avec ses alliés de l’OTAN depuis 2002.
Et au-delà de la Côte d’Ivoire, c’est à une réalité géopolitique nouvelle qu’il faudra inventer dans le Monde des Economies émergentes, avec la certitude qui sera alors établie, qu’il ne sert à a rien d’avoir un ami frimeur avec des armes atomiques et une armée hypersophistiquée, qui demain, fera le sourd, l’aveugle et le muet, quand le moment viendra de t’aider à payer le prix de cette amitié à ces adversaires et ennemis détenteurs eux aussi d’armes atomiques et d’armées sophistiquées et, qui veulent ta peau parce que tu as osé leur tourner le dos pour la Chine ou la Russie.
Bref. Si les Missiles américains et français s’abattent sur la Syrie demain, mieux vaudra être un esclave au service du Bloc Offensif Occidental Décadent (BLOOD) et vivre de paix sans honneur, avec un peu d’eau et de poussière, que chercher à s’affranchir, affirmer sa souveraineté, afficher son alliance avec le Bloc Emergent dirigé par la Russie et la Chine pour finir comme Saddam Hussein et l’Irak, Muhamar Mouammar Kadhafi et la Libye, en touchant du bois, la Syrie et Bachar Al-Assad en attendant que l’Iran ne passe à la casserole.
En cela, l’avenir de la Côte d’Ivoire souveraine, digne et révolutionnaire se joue en Syrie. En ce moment même. Il faut en être conscient et préparer l’avenir tel qu’il semble s’imposer à nous…seuls face à tous.
Que Dieu soit le Bouclier du peuple syrien.
A Très Bientôt.
Hassane Magued
La Révolution Permanente N°00471/08/13
20:40 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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30/08/2013
Communique du porte-parolat
suite à l’acquittement du ministre Justin Koné Katinan

La nouvelle est bonne.
Poursuivi depuis un an par le gouvernement ivoirien devant les juridictions ghanéennes aux fins d’être extradé, le ministre Justin Koné Katinan est libre désormais de tout mouvement et peut vivre en toute quiétude dans le pays frère du Ghana. Le juge de Osu court, Aboagye Tandoh, en ce jour mémorable du 30 août 2013 a vidé son délibéré en disculpant souverainement et en toute liberté le porte-parole du président Laurent Gbagbo de tous les faits qui lui étaient imputés.
Aussi a-t-il fait savoir que :
- Justin Koné Katinan n’a rien volé à l’Etat ivoirien. L’Etat de Côte d’Ivoire n’a apporté aucune preuve au soutien de ses allégations;
- La Côte d’Ivoire n’a pas ratifié la convention de la Cedeao, celle-ci n’a été ratifié que par cinq Etats;
- C’est un procès à caractère politique; le ministre Justin Koné Katinan est poursuivi parce que proche du président Laurent Gbagbo;
- La constitution du Ghana n’autorise pas l’extradition pour des causes politiques.
Par conséquent le juge a décidé de ne pas extrader le porte-parole
du président Laurent Gbagbo, mieux, il l’a acquitté
Nous sommes fiers et heureux de cette décision qui fait honneur à la justice et à toutes les institutions républicaines du Ghana, ce pays frère qui, la veille déjà, a montré la voie de la démocratie et de la souveraineté à toute l’Afrique.
Ce verdict préfigure celui attendu du procès
du président Laurent Gbagbo à La Haye.
C’est le lieu, ici, de remercier les autorités et le peuple frère du Ghana qui ont accueilli suivant la fraternité africaine tous leurs frères ivoiriens qui ont trouvé refuge sur leur territoire et leur ont garanti la sécurité. !
Au nom du ministre Justin Koné Katinan et de tous les exilés, Nous saluons les Ivoiriens aussi bien au pays que de la diaspora, les Africains ainsi que tous les démocrates du monde entier pour leur formidable mobilisation pour le président Laurent Gbagbo et la cause ivoirienne.
Pour le Porte-parolat
Le Directeur du Cabinet
Le ministre Lazare Koffi Koffi
17:54 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Aucune condamnation pour KKB
MERCI à tous pour la mobilisation victorieuse autour du Ministre !
Les amis,je voudrais vous
avouer que mes palpitations cardiaques ont connu une vitesse hallucinante dans
la salle d'audience pendant les 45 minutes et plus de lecture par le juge des
details qui ont precedé la decision finale.Il est parti du 1er jour du procès
jusqu'au dernier, relevant les points que chaque partie a énoncés pour soutenir
sa thèse.
C'était tellement chaud que lorsqu'il a dit que l'avocat de Dramane avait échoué dans sa plaidoirie pour convaincre, et que la demande d'extradition était rejetée,mon voisin, un avocat international et moi-même, avons crié dans la salle, attirant tous les regards dans notre direction ; mais tout de suite nous avons repris nos esprits: nous sommes au Ghana, hein !
Je voudrais en mon nom personnel et au nom de tous les camarades qui ont fait acte de présence, vous dire merci pour votre mobilisation ; merci de nous avoir suivi sur les réseaux sociaux pendant plus d'une année de reportages et retransmission en LIVE de ce procès.Nous pleurons de joie en compagnie du ministre qui vous salue et vous remercie du fond du cœur, ; il vient juste de monter dans son véhicule en homme DEFINITIVEMENT LIBRE.
Vive la liberté, vive la Justice et vive la Côte d'ivoire de ceux qui gagnent avec Laurent Gbagbo.
Que Dieu nous bénisse.
C'était pour vous votre camarade Fier Ivoirien en direct de la OSU COURT.
Les trois raisons majeures évoquées par la justice ghanéenne
pour acquitter le Porte Parole du Président Gbagbo:
1- Au vue des preuves de vol
apportées par les avocats de Ouattara, le ministre Katina n'a pas
volé,
2- La Cote d'Ivoire n'a pas signé de convention d'extradition avec le Ghana,
3- Le ministre Katina est poursuivi comme les autres pro-Gbagbo à travers le monde par Ouattara pour des raisons politiques
Conclusion :
La justice Ghanéenne rejette la demande d'extradition du ministre Koné Katina introduite par le régime Ouattara Alassane.
17:22 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (2) | |
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Ces morts de la Crise ivoirienne
dont personne ne parle
Contribution d’un universitaire à lire absolument…
Shlomit
PHOTO: Jeune Wê massacré par le régime Ouattara le
20 juillet 2012, au camp de réfugiés de Nahibly à Duekoué.
Notre pays la Côte d’Ivoire a
connu bien des épisodes dramatiques dans la jeune histoire de son
existence.
Il y a eu d’abord
l’ère Houphouet-Boigny, avec les tueries dans le Sanwi avec l’affaire du sanwi
ou les évènements d’Aboisso (1959-1961), les tueries dans le Guébié (1970) , en
passant par les différents « complots » imaginaires
(1960-1962). L’ouverture démocratique, obtenue sous la
pression de la rue en 1990 n’a pas mis fin aux violences politiques, en témoignent les barbaries des militaires
commandés alors par un certain Guéi Robert en mai 1991 à la
cité universitaire de Yopougon, les évènements du 18 Février 1992 qui ont vu
l’arrestation de plusieurs responsables de l’opposition avec leur tête un
certain Laurent GBAGBO. Suivit l’épisode du Président Henri Konan Bédié, qui
après avoir achevé dans le doute et l’incertitude le mandat de feu le Président
Houphouet, est élu en octobre 1995 au cours d’un scrutin qui s’est organisé sur
fond de contestations et de violences avec le boycott actif, et pour un mandat
qui n’ira pas à son terme, avec le putsch militaire du Général Guéi en Décembre
1999 . Difficile et périlleux épisode militaire avec son lot d’exactions de
toutes sortes, qui a abouti en 2000 à des élections générales qui se sont
déroulées dans le sang et la douleur.
Le Président Laurent Gbagbo n’a pas échappé au signe indien. En effet, confronté dès la première année de son mandat à une rébellion armée, suscitée par des commanditaires clairement identifiés aujourd’hui, son passage à la tête de la Côte a connu des drames qui ont atteint leur point culminant avec ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui la crise postélectorale ou la guerre de la France contre la Côte d’Ivoire, c’est selon .
Le point commun de tous ces épisodes, c’est qu’aucune enquête sérieuse n’a été effectuée pour en connaître l’ampleur et le bilan réels, si bien que nous ne savons pas par exemple quel est le bilan en termes de pertes en vies humaines des évènements d’Aboisso ou du Guébié, encore moins le bilan matériel.
C’est encore le cas aujourd’hui, après le désastre causé par l’ambition démesurée et meurtrière pour le pouvoir d’Etat de Monsieur Alassane Dramane Ouattara.
Mais nous devons mettre fin à ce cycle infernal, en faisant un bilan détaillé, impartial et vérifiable de ce qui s’est réellement passé. Plus qu’un devoir de mémoire, c’est un devoir d’intelligence, c’est-à-dire la rupture d’avec les idées reçues, la pensée correcte et la conformité. Car c’est bien la faillite de l’intelligence des dirigeants et des « intellectuels » à abandonner la conduite de l’intérêt de leurs communautés au profit de puissances étrangères qui a plongé la Côte d’Ivoire et l’Afrique dans cette macabre série sans fin .
Cela est indispensable pour que la nécessaire réconciliation à laquelle tous les ivoiriens aspirent soit une réalité et quelle ait une véritable signification.
Dans ce billet donc, nous nous attarderons essentiellement sur les préjudices subis par nos universités durant la crise que vient de vivre notre pays.
Les universités comme victimes expiatoires du pouvoir d’Alassane Ouattara
L’Artisan du raccrochage des enseignants
L’acharnement de Monsieur Alassane OUATTARA sur le monde de l’Education en général et celui de l’Université en particulier ne date pas d’aujourd’hui. En effet, alors qu’il était Premier Ministre de Feu Félix Houphouët-Boigny (1990-1993), c’est bien son gouvernement qui est à l’origine de la loi de réforme du statut général de la fonction publique, ainsi que du décret subséquent qui a institué le salaire à « double vitesse » dans le monde de l’Education, le décret n°91-818 portant révision des échelles de traitement des corps du personnel enseignant et des corps du personnel de la recherche recrutés à compter l’année scolaire 1991-1992. Au terme de ce décret, tous les enseignants (dans les trois ordres) recrutés à compter d’octobre 1991, touchaient, pour les mêmes charges et les mêmes qualifications que leurs devanciers, la moitié du solde de ceux-ci, une mesure totalement inique et même anticonstitutionnelle. Fort heureusement, l’abrogation de ce décret a été l’un des premiers actes forts du gouvernement du Président Laurent GBAGBO. La crise née de l’élection présidentielle, a fini de nous convaincre que Monsieur Alassane Dramane OUATTARA a bel bien planifié le génocide intellectuel en Côte d’Ivoire pour installer son système.
La destruction des structures universitaires
L’Université de Bouaké a été, dès le lendemain de la tentative du coup d’état du 19 septembre 2002, agressée par la rébellion armée ; ses locaux ont été attaqués et détruits, ses enseignants et tous les personnels contraints d’abandonner la ville de Bouaké. Elle avait été alors délocalisée sur plusieurs sites à Abidjan.
Les Universités d’Abobo-Adjamé et de Cocody vont subir le même sort, respectivement dans les mois de mars et avril 2011.
L’Université d’Abobo-Adjamé a été la première à être violemment attaquée dans le courant du mois de mars 2011 ; tout y a été détruit à coup d’obus et de roquettes. Elle était d’ailleurs pendant la dernière crise, une des bases de l’armée de Monsieur OUATTARA, appuyée par les soldats de l’ONUCI et ceux des forces françaises. Les premières cibles de ces actes de destruction étaient curieusement le service de la scolarité et le service informatique comme si l’on voulait volontairement effacer la mémoire de l’institution, à l’instar de ce qui s’est passé au niveau national où dans la plupart des régions, les soldats de Messieurs SORO Guillaume et OUATTARA ont détruit les préfectures et sous-préfectures avec toutes les archives.
L’Université de Cocody a été également le théâtre de la barbarie des forces de Monsieur Ouattara. En effet, les dozos, et autres ex-prisonniers toujours avec l’appui des mêmes soutiens ont bombardé à coup d’obus, les résidences des étudiants qu’ils considéraient comme le fief des miliciens de GBAGBO, faisant de nombreuses victimes qu’il faudra un jour ou l’autre comptabiliser.
Les amphithéâtres, les salles de cours, les laboratoires de recherche, l’administration (la présidence en tête), les bureaux des enseignants et des chercheurs…ont été éventrés, saccagés, pillés. Les résidences universitaires, ont été pillées, décoiffées, détruites, des chambres ont même été incendiées avec leurs occupants.
Ces attaques et destructions commanditées et perpétrées par ceux qui se réclament de l’héritage d’Houphouët, le premier bâtisseur de la Côte d’Ivoire, contre ce qui constitue pourtant un héritage essentiel de leur mentor traduisent bien, de la part de leurs commanditaires, une réelle volonté de déconstruction sociale comme le dit bien le SYNARES dans l’une de ses déclarations.
Et pour abonder toujours dans le sens du SYNARES, la fermeture prolongée, des universités de Côte d’Ivoire qui est une première du genre est venue pour confirmer la volonté d’une planification de la destruction de l’élite intellectuelle considérée comme gênante.
Le limogeage des présidents élus des universités
Au mois de février 2012, le gouvernement de Monsieur OUATTARA a procédé à la nomination de certaines personnalités en qualité de présidents des universités de Cocody,d’Abobo-Adjamé devenues depuis, par la seule volonté de l’homme fort d’Abidjan, et contre les usages, respectivement université Félix Houphouët Boigny et université Nadjui Abrougoua ; l’université de Bouaké, ou dorénavant université Alassane OUATTARA semble, pour le moment, ne pas être concernée par cette mesure ceci expliquant cela. Ainsi les professeurs BAKAYOKO Ly Ramata et TANO Yao ont subtilisé, par le biais de ces nominations, les fauteuils du Professeur N’GBO Aké Gilbert-Marie, élu à ce poste en mai 2010, à la tête de l’Université de Cocody, déporté alors, à la prison de Boundiali, et celui du Professeur GOURENE Germain élu dans la même période à la présidence de l’Université d’Abobo-Adjamé.
Et pourtant ces présidents avaient été élus à la tête de ces institutions conformément aux dispositions de la loi n° 95-696 du 7 septembre 1995 relative à l’enseignement et ses décrets d’application, résultat de la bataille de haute lutte menée et gagnée par les enseignants et chercheurs regroupés au sein du Syndicat National de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (SYNARES). En effet à travers cette lutte, les enseignants et les chercheurs, refusaient dorénavant la nomination par le gouvernement à la tête des universités, de personnalités à la solde du pouvoir étatique, dont les actions n’étaient pas toujours en phase avec les intérêts des établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Ils avaient donc proposé et obtenu, en accord avec le gouvernement, de désigner eux-mêmes, par voie d’élections, les dirigeants des universités.
En décidant de nommer aujourd’hui les présidents des universités, le gouvernement remet gravement en cause le principe de leur élection et par conséquent la loi l’instituant de façon arbitraire et autoritaire, nous ramenant ainsi à l’ère du parti unique.
Des morts dont on ne parle pas
On nous répète à souhait, le nombre de morts issus de la guerre de Monsieur OUATTARA que ses protecteurs ont imposée à la Côte pour s’emparer du fauteuil présidentiel, pourtant dévolu à Laurent GBAGBO au terme de la loi. On entend souvent parler de trois mille morts (3000), sans jamais préciser qui étaient ces morts et comment cette macabre comptabilité a été réalisée. Et s’il y avait plus de 3000 morts, et ce n’est pas la force LICORNE et l’ONUCI qui nous contrediront. En effet, des témoignages dignes de foi, rapportent que la colonne de près de 80 chars français et onusiens qui sont partis depuis le siège de la force française au 43ème Bataillon d’Infanterie de la Marine à Port-Bouet au Sud d’Abidjan, pour aller faire le siège de la résidence du Chef de l’Etat, qu’on a appelée pompeusement bunker n’a pas fait dans le détail. En effet, sur leur passage, les soldats français, aidés de leurs supplétifs de l’ONUCI, aspergeaient sur près de 10 kms de trajet, des milliers de jeunes massés pour faire un bouclier humain à leur champion Laurent GBAGBO, avec un curieux liquide, qui dès qu’il touchait la peau provoquait la mort presqu’instantanément. Il y avait dans ce cortège macabre, un camion frigorifié de l’ONUCI, qui se chargeait de ramasser les corps sans vie de ces jeunes aux mains nues. Combien y en avaient-ils réellement ? Monsieur Alassane OUATTARA et ses commanditaires devront répondre un jour ou l’autre à cette question.
D’ailleurs, ces crimes-là, le procureur Koffi Simplice les a confirmés lorsqu’il a visité la prison de Bouna à l’issue de notre première audition, au mois de juin 2011. En effet il nous racontait qu’il y avait de nombreux corps dans la cour de la résidence du Président GBAGBO lors de sa visite des lieux après l’arrestation du 11 avril. Les corbillards, disait-il, ont dû faire beaucoup de voyages pour ramasser les dépouilles.
Et que dire des centaines d’étudiants tombés sous les obus que l’armée française et l’ONUCI ont lancés entre le 30 mars et le 11 avril 2011 sur le campus universitaire de Cocody, supposé être le fief des « miliciens de GBAGBO ». Je me souviens encore de la conversation téléphonique que j’ai eu avec l’un de mes étudiants qui me disait « vieux père, nous sommes morts, l’armée française est entrain de lancer des obus sur nous, je vais me chercher ». Après, j’ai essayé en vain de le rappeler ; depuis, je n’ai plus eu aucune nouvelle. Un autre étudiant, en médecine m’a rapporté des scènes d’horreur où les soldats de OUATTARA poursuivaient les rescapés de la tuerie du campus de Cocody pour les achever à coup de couteaux ou de mitraillettes. Certains sont même allés jusqu’à achever des blessés sur les lits d’hôpitaux au Centre Universitaire de Cocody, sous les yeux du personnel soignant. Cet étudiant qui aidait justement à soigner lesdits blessés a d’ailleurs été enlevé par ces fous, et il a échappé à une exécution grâce à l’intervention diligente de la section OMS Côte d’Ivoire, pour le compte de laquelle il se trouvait au CHU.
Aujourd’hui, nous attendons la comptabilité de ces étudiants disparus. La guerre de OUATTARA n’a pas encore livré tous ses secrets, attendons pour voir, parce que l’arbre de la communication médiatique, à la limite du cynisme, ne cachera pas indéfiniment cette forêt de massacres perpétrés par la soif de sang et de pouvoir d’un seul individu.
La réhabilitation des universités : que cache-t-elle réellement ?
Après plus d’un an et demi de travaux, qui ont coûté 110 milliards de francs CFA, soit 167 millions d’euros aux contribuables ivoiriens, contre 60 milliards de francs CFA, soit environ 91 millions d’euros, annoncés initialement, les universités publiques de Côte d’Ivoire ont été officiellement ré-ouvertes le 03 septembre 2012 après près de deux ans de fermeture, une première du genre dans l’histoire de la Côte d’Ivoire.
Malgré tout le battage médiatique qui a été fait autour de cet évènement, cette gabegie financière, n’a pas été à la hauteur des attentes des usagers et des partenaires de l’institution universitaire. En effet, ce fûrent des amphithéâtres et des salles de travaux dirigés et des salles de travaux pratiques non équipés qui furent livrés. Le Ministre BACONGO a été fortement soupçonné de détournement de deniers publics, même s’il s’en défend timidement et sans convaincre.
Mais l’objet de notre propos ici c’est de nous interroger sur la précipitation suspecte avec laquelle se sont engagés ces travaux. En effet comme nous l’avons signalé plus haut, l’université de Cocody à l’instar de celle d’Abobo-Adjamé a été bombardée par des obus de l’ONUCI et ceux de la Force Licorne. Des hommes et des femmes, pour l’essentiel des étudiants ont péri ou sont portés disparus, sous le nez et la barbe des organisations de défense des droits de l’homme. Et contre toute logique, aucune enquête préalable n’a été diligentée avant d’entamer ces fameux travaux de réhabilitation. Que cherchait-on à effacer ou à cacher ? J’ai entendu dire que le gouvernement de Monsieur OUATTARA avait demandé l’exhumation des corps des victimes de la crise postélectorale. Il faudra donc, « aller jusqu’au bout » des exhumations de corps, en allant le faire aussi sur les campus et les résidences universitaires, dans les villages et villes de l’ouest de la Côte d’Ivoire, dans le village d’anokoua kouté, etc.. Oui, les corps il y en a à exhumer, et cela prendra le temps que ça va prendre, OUATTARA ne pourra pas échapper à cette échéance.
Une contribution du professeur BALOU BI Toto Jérôme
Enseignant-Chercheur
Ancien
Secrétaire Général de l’Université de Cocody
Ancien Président du Réseau Africain des Secrétaires Généraux des Universités Francophones (RASGUF)
Ancien Prisonnier du goulag de Monsieur Alassane OUATTARA à Bouna
17:08 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le ministre Koné Katinan libre !
Dans son édition du Samedi 25 Août 2012, l'officine
propagandiste du RDR qu'est le journal "Le Patriote" publiait:
«
Koné Katinan arrêté au Ghana. Il sera extradé par vol spécial aujourd'hui
». Un REBELOTE de la même
fadaise qui avait suivi sa prétendue arrestation puis son extradition imaginaire
depuis le Cameroun le Samedi 16 Juin 2012.
En effet, déjà dans son édition N°
3773 (du Samedi 16 Juin 2012) "Le Patriote" annonçait: « Après Lida Kouassi, Koné Katinan
arrêté hier. Il sera extradé dans quelques heures - Koné Katinan Justin qui se
présente comme le porte-parole de l’ex-président déchu a été mis aux arrêts hier
au Cameroun. [...] Répondeur-automatique de la Refondation en
exil, Koné Katinan s’est illustré par des déclarations en l’emporte-pièce. [...]
Il sera extradé dans les heures qui suivent. [...]
»
Autant de précisions ne devraient souffrir d'aucun
doute. Et pourtant ces « quelques heures » ont fini par couvrir plus largement
ce canard du triste voile de la honte qu'il porte bon an, mal an avec une
certaine fierté. Aucun avion à l'horizon pendant des heures et des jours si ce
n'est peut être celui de Alassane Dramane Ouattara qui passe plus de temps dans
les airs qu'au sein du palais présidentiel pour lequel il a
fait la guerre à la Côte d'Ivoire pendant plus d'une décennie.
Toutefois, cela n'a rien d'extravagant venant de ce "torchon" qui a pour mission essentielle d'entourlouper une certaine frange de la population Ivoirienne, en dirigeant les spots de la véritable actualité du pays vers d'autres horizons. Pour remplir cette besogne visant à distraire ces gens peu avertis qui gobent à satiété la production de cette industrie de mensonges, pas des journalistes mais une cohorte de mercenaires de la plume et autres barbouzes du clavier.
Pour ne pas donner du bon grain à
moudre à cette piteuse fabrique d'intoxication médiatique, le Ministre Koné
Katinan a juste dit pour rassurer les militants de La Majorité Présidentielle:
« Je suis surpris d'apprendre que
j'ai été arrêté au Cameroun et qu'on s'apprêterait même à m'extrader. Comme on
peut le constater, je suis bien là et je n'ai pas été arrêté. Je me porte bien.
»
Il était dorénavant clairement établi qu’Alassane Dramane
Ouattara voulait la "peau" du Ministre Katinan; encore plus depuis que celui ci
a refusé de le rencontrer sur demande officielle lorsque Ouattara était de
passage à Accra en visite d’État le 6 Octobre 2011. Katinan avait pris cette
noble décision pour protester contre les humiliations infligées au Président
Gbagbo.
ALASSANE DRAMANE OUATTARA, la honte sera ton meilleur allié.
16:20 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Après les libérations, nouvelles incarcérations !
Où l’on parle aussi de Français en prison...
Trois nouveaux prisonniers estampillés pro-Gbagbo ont été expédiés, avant-hier mardi 27 août, à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA). Il s’agit de Narcisse Gnohou Louayi (Mandat de dépôt 2708013) ; Ezéchiel Monhou (MD 2708013), tous deux originaires de Facobly. Le troisième prisonnier s’appelle Privat Koulaté, originaire de Toulépleu (frontière avec le Libéria, Ouest de la Côte d’Ivoire).
Ces trois ressortissants de l’Ouest sont des civils. Leurs dossiers sont instruits au 8ème cabinet du juge Coulibaly Ousmane. Ils sont accusés du même délit générique dont le pouvoir Ouattara est friand : « Atteinte à l’autorité de l’Etat». Ils portent désormais à 706 (civils et militaires confondus) le nombre de prisonniers politiques d’Alassane Dramane Ouattara dans les prisons ivoiriennes et à 425 le nombre de prisonniers politiques à la MACA (civils et militaires confondus).
Depuis mardi, ces prisonniers sont enfermés au Bâtiment C, réservé aux grands criminels ou supposés tels. Ces trois prisonniers sont arrivés à la MACA après avoir été torturés pendant trois mois à la DST. Selon les informations dignes de foi, plus de cinquante autres détenus dont deux français accusés de vouloir tuer Alassane Dramane Ouattara continuent d’être torturés à la Dst. Des Français dont les identités nous sont encore inconnues.
Beaucoup d’Ivoiriens et les soutiens étrangers du régime ont cru en la volonté du chef de l’Eta ivoirien de décrisper l’atmosphère dans le pays. Ils doivent déchanter. La libération de Pascal Affi N’Guessan et onze autres cadres du FPI, prisonniers pendant 27 mois, n’a été qu’un coup de publicité à la veille de la fête de l’indépendance du pays. Ouattara et son régime sont dans la peur panique et continuent de réprimer, même des ressortissants français.
notre Voie / N°4504 du jeudi 29 août 2013
̶ ̶ ̶ ̶ ̶ ̶ ̶ ̶ ̶ ̶ ̶ ̶ ̶
Petit rappel :
Philippe Rémond, cet autre français «éliminé » par le clan Sarkozy Ouattara fin mars 2011, dont aucun média de l’Hexagone n’a parlé…
15:22 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Côte d'Ivoire / Elections présidentielles de 2010
« La mascarade a commencé au Premier tour avec la bénédiction de Soro Guillaume et ses alliés »
Dans une lettre dont copie nous est parvenue, Zasso Patrick dit englobal, ex porte-parole d'Alassane Ouattara chargé de la jeunesse, parle à Guillaume Soro après sa visite dans la région de Gagnoa.
Monsieur le président,
Je voudrais vous demander de bien vouloir excuser le
caractère peu protocolaire de cette lettre. comme vous le savez, mon statut
actuel ne m'offre que cette voie pour apporter quelques réponses à vos discours
et propos tenus à Gagnoa suite à l'invitation des chefs coutumiers. Monsieur le
président, de mon exil, j'ai suivi votre visite à Gagnoa et écouté attentivement
vos messages, que j'ai passés au peigne fin.Mais permettez-moi de relever ces
quelques éléments que j'ai retenus et que vous avez appelés votre part de
vérité.
Monsieur le président, vous avez dit que l'heure est venue de dire les choses, comme elles se sont déroulées. Et je cite quelques propos de vous : « J'ai été nommé Premier ministre, pour organiser les élections démocratiques et transparentes, pour que des ivoiriens aillent aux urnes pour se choisir le Président qu'ils désirent. Je n'ai pas été nommé pour favoriser un candidat. si Gbagbo avait gagné les élections, je l'aurais dit, je vous le dis, Gbagbo n'a pas gagné les élections. Je suis allé voir Gbagbo chez lui pour lui dire qu'il a perdu les élections et qu'il doit céder le pouvoir ».
Monsieur le président, suite à ses propos, je voudrais, en tant que l'un des porte- parole du président Ouattara et témoin oculaire du déroulement de ces fameuses élections, apporter quelques éclaircis (...)
Monsieur le président, ces élections dont vous parlez n'ont pas été démocratiques et transparentes comme vous le faites croire à tout bout de champ.Tout a été bouclé d'avance avec vos alliés, vous n'avez fait que mettre Laurent Gbagbo devant les faits accomplis, vous avez rusé avec la bonne foi de Gbagbo, Charles Blé Goudé et tous les Ivoiriens pour atteindre vos objectifs. (...) Vous avez pris partie pour Ouattara, le fait de vous retrouver à l'hôtel du Golf qui était le Qg de campagne du candidat Ouattara avec Youssouf Bakayoko, accompagné des ambassadeurs des Etats-Unis et de la France par la volonté de Nicolas Sarkozy, président français d'alors. Vous avez ainsi montré aux yeux des Ivoiriens votre choix dans cette crise. En tant que Premier ministre chargé d'organiser des élections comme vous le dites vous même, et dont les deux candidats étaient déjà en désaccord sur les résultats ; la sagesse aurait voulu que vous acceptiez le recomptage des voix proposé par Laurent Gbagbo pour faire baisser la tension, ce que vous avez refusé de faire.
En réalité, ces élections n'étaient qu'un prétexte pour parachever le complot du 19 septembre 2002, dont l'objectif était de donner le pouvoir à Ouattara depuis le début.
« La mascarade a commencé au Premier tour des Elections Présidentielles »
Au premier tour, selon les vrais
chiffres des grandes villes de la Côte d'Ivoire que nous avions au sein du rhdp
quelques heures avant la fin de la proclamation des résultats, le président Bédié avait 25% des voix, contre
22 % pour Alassane Ouattara et 46% pour le président Gbagbo. On ne sait par quel miracle, la CEI, vous et
vos alliés, aviez fait passer Ouattara au second tour, à la place de Henri Konan
Bédié.
Mais suite à cela, Bédié votre allié d'aujourd'hui, a
mis sur pied un collectif d'avocats dirigé par Ahoussou Jeannot pour faire des
réclamations auprès du conseil constitutionnel, parce qu'il était mécontent de
ces résultats qui ont été manigancés par la CEI, vous et vos alliés. Le
président Bédié lui même a rencontré Alassane Ouattara pour lui signifier son
mécontentement et lui demander de recompter les voix. Ce qui a créé une
situation très tendue, que j'ai vécue au sein du rhdp. Il a fallu l'intervention
du président français d'alors, Nicolas Sarkozy, et de certains chefs d'états
africains que vous même connaissez plus que moi, pour calmer Bédié et l'obliger
à céder sa place à Ouattara pour le deuxième tour (...)
Monsieur le président, pour le deuxième tour dont vous parlez tant, je voudrais vous dire que le président Gbagbo a respecté la constitution et n'a pas confisqué le pouvoir comme vous le faites croire partout (...) lorsque le président de la CEI a transmis les résultats au conseil constitutionnel, le président Laurent Gbagbo, a fait une réclamation, vu les violences qui se sont produites dans votre zone. Le conseil constitutionnel, après avoir analysé la requête, a déclaré le président Gbagbo vainqueur des élections. Je rappelle que c'est ce même conseil constitutionnel qui a validé la candidature de Ouattara alors qu'au rdr, on avait tous peur que Yao Paul N'dré rejette cette candidature malgré le fait que la CEI l'avait acceptée (...)
Monsieur le président, il est temps qu'ensemble nous essayons de faire des efforts pour mettre fin à toute cette manipulation qui consiste à toujours faire croire aux ivoiriens que Gbagbo n'a pas gagné les élections, alors qu'en réalité il a gagné puisque déclaré vainqueur par le conseil constitutionnel de notre pays, comme cela se fait dans tous les pays démocratiques du monde entier. Gbagbo a fait une réclamation, en respectant les normes démocratiques. Voilà ce qui est clair monsieur le président.
Monsieur le président, concernant le dernier point où vous dites que vous êtes allé voir le président Gbagbo chez lui pour lui dire qu'il a perdu les élections et qu'il devait céder le pouvoir, je voudrais vous dire que là aussi, vous n'avez pas été courageux pour dire la vérité aux ivoiriens. Car en réalité, quand vous êtes allé voir le président Gbagbo, vous lui avez dit que vous avez tous les résultats et qu'il a gagné les élections. vous lui avez ensuite demandé de vous reconduire au poste de Premier ministre. ce qui a été refusé par le président Gbagbo et certains membres de son entourage. Voilà ce qui vous a conduit au Golf hôtel pour accepter le deal de 0uattara, qui consistait à vous reconduire comme Premier ministre (...)
Alors, au lieu de passer tout votre temps à vous justifier sur vos erreurs et faiblesses, je voudrais vous inviter, pour une fois, à assumer votre responsabilité dans cette guerre tragique qui a endeuillé la côte d'ivoire et fragilisé tout un pays. Vous n'avez pas joué franc jeu avec le président Laurent Gbagbo, Blé Goudé et surtout les Ivoiriens qui vous ont accepté et pardonné malgré les crimes de votre rébellion du 19 septembre 2002. Tout ce qui est arrivé, est arrivé parce que malgré les appels incessants au desarmement de vos troupes, vous avez rusé sur ce point et le rétablissement de l'autorité de l'état dans la zone que vous occupiez. Aujourd'hui, on a tous compris pourquoi vous teniez tant à contrôler cette zone à tout prix (...) en réalité l'objectif de toute cette mascarade électorale, et toutes ces violences qui ont fait plusieurs morts inutiles, c'était aussi et surtout de faire de Alassane ouattara, président de la république. Puisque Bédié, feu Guei et Gbagbo ont été déjà présidents, il fallait à tout prix que Ouattara le soit, quels que soit les resultats de ces fameuses élections. Tous les moyens on été déployés par vous et vos alliés, pour y parvenir. Nous en avons pris acte.
Puisque votre objectif a été
atteint, nous pensons qu'il est temps pour vous, de créer les conditions rapides
de la libération des otages que sont Laurent Gbagbo, son épouse Simone Ehivet,
Charles Blé Goudé et tous les civils et militaires, détenus, et de prôner des
discours d'apaisement, allant dans le sens de la réconciliation vraie des fils
et filles de ce pays. Veuillez accepter mes salutations les plus
distinguées.
Fait, le 19 Aait, le 19 Août 2013,
De mon lieu d'exil
Patrick ZASSO dit Englobal,
Exilé politique, ex porte-parole chargé de la jeunesse d'Alassane Ouattara
NB: Les titres sont du quotidien l'inter
15:04 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Syrie : Selon les 1ers résultats d'enquête de l'ONU
Ce sont les rebelles qui ont utilisé du gaz sarin
Ayssar Midani à Damas
communiqué par legrigriinternational.com
10:58 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Ghana: qui a gagné les élections ?
30 août 2013
La cour suprême du Ghana a pris son temps. Elle a écouté toutes les parties. Les débats ont été publics et transparents. La décision a été prise à la majorité des neuf juges (5-4 ou 6-3) pour la plupart des litiges et des points précis du contentieux soumis. L’unanimité n’a pas fait foi et John Mahama Dramani a frôlé une réélection. Des observateurs estiment même qu’au-delà des arguments juridiques, la cour suprême a rendu un jugement d’opposition, privilégiant la stabilité politique, à une reprise du scrutin qui n’était pas à mesure de garantir la paix et la quiétude.
En disant qu’il ne ferait pas appel, même s’était mécontent de la décision, Nana Akufo laisse entendre qu’une contestation légale était toujours possible. En Côte d’Ivoire, le Conseil constitutionnel, a tout bouclé en 48 heures à peine, là où il a fallu des mois au Ghana. Sans doute la jurisprudence ivoirienne a fonctionné. Il a fallu bien qu’il y ait la crise ivoirienne pour qu’une prise de conscience ait davantage lieu, sur la nécessité pour le juge électoral, de veiller à prendre les décisions avec précaution, rigueur et non dans la précipitation.
Quand on a la dernière parole et la dernière décision, on s’entoure de toutes les garanties. Cela ne fut pas le cas de Paul Yao N’dré. Au surplus, au Ghana, même si les cas de fraude avaient été avérés, la Cour suprême aurait conseillé l’annulation du scrutin et la reprise de l’élection. Elle n’aurait pas déclaré vainqueur l’adversaire de Mahama Dramani, le plaignant Nana Akufo.
Cela est utile à souligner, car même en cas de fraude avérée du candidat Ouattara, la loi électorale ne permettait à Yao N’dré de déclarer son adversaire vainqueur. La victoire électorale sans jouer le match à nouveau, en déclarant forclos l’adversaire, n’est pas une bonne chose. La meilleure des décisions, c’est de toujours recourir au suffrage universel.
Le Ghana n’aurait pas donné cette
leçon s’il n’y avait pas eu les dérapages survenus en Côte d’Ivoire. Pour 2015,
les acteurs politiques de Côte d’Ivoire, doivent retenir la leçon 2010 et être à
la hauteur.
CK
10:52 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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Bédié le père nourricier de ses vassaux

Kobenan, Adjoumani a fait cet aveu à l’occasion d’une rencontre avec la presse à la veille du conclave des secrétaires généraux de section du PDCI qui s’est tenu récemment à Yamoussoukro, capitale politique ivoirienne. «Si je ne soutiens pas le président Henri Konan Bédié, en cas de remaniement est-ce qu’il me reconduira ? » a-t-il dit en substance ce jour là en présence de la presse.
A l’analyse des propos de ce ministre, est-ce par conviction qu’il milite au sein du PDCI ?
Si tel est le cas ne donne-t-il pas raison au président de la jeunesse du PDCI, KKB qui à l’occasion de l’annonce de sa candidature à la présidence de son parti avait affirmé que son père Bédié était mal entouré. «Bédié est mon père. Il est entouré de personnes qui ne lui disent pas la vérité parce qu’ils tirent profit à ces côtés, » avait déclaré KKB.
Serait-il le cas du ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Kobénan Adjoumani qui a eu le courage d’avouer à la presse qu’il existe entre lui et le président Bédié des relations d’intérêts.
Edouard Yro de ivoirenewsinfo
10:28 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Reformes institutionnelles
Présidence de la République :
Bédié veut un poste de Vice-président
Pour une exigence de « quelques » francs CFA de plus, Bédié se refait une image d’homme politique qui a la vie devant lui.
Shlomit
30 Août 2013 - Soir info -
Des reformes
institutionnelles visant à la création, en Côte d’Ivoire, d’un poste de
Vice-président de la République et d’un Sénat seront au cœur du pré-congrès et
du prochain d’octobre 2013 du parti démocratique de Côte d’Ivoire ( Pdci-rda)
Henri Konan Bédié, 79 ans, président sortant et candidat à sa propre succession à la tête du parti sexagénaire, fait de cette question, une préoccupation politique majeure. En effet, le président du Pdci-rda veut que la Côte d’Ivoire se dote d’une vice-présidence, comme aux Etats-Unis. Et il engage les militants à formaliser sa proposition au cours du pré-congrès… Bien conscient que cela ne peut être possible qu’à travers une reforme institutionnelle, c'est-à-dire un toilettage de la loi fondamentale, Bédié va peser de tout son poids, lors du congrès d’octobre 2013, pour faire endosser par le 12 ème congrès.
Dans un document secret (dont nous nous sommes procuré copie) que le « Sphinx de Daoukro » a fait distribuer aux Délégués départementaux et communaux de son parti, la question de la création d’un poste de vice-président de la république reste l’un des points clés. Bédié invite donc instamment les militants du Pdci à se prononcer en faveur de cette reforme institutionnelle et à la traduire par des motions.
En relevant des limites de la « Constitution Guéi Robert » d’aout 2000, l’ancien président de la république (1993-1999) pense que l’évolution institutionnelle est une nécessité impérieuse politique aujourd’hui en Côte d’Ivoire pour le parachèvement du processus de démocratisation du pays. « Au sein du pouvoir exécutif, le rééquilibrage des pouvoirs du Président de la République par la création d’un poste de vice-président. Au sein du pouvoir législatif, la création d’un Sénat pour la promotion de la démocratie et pour le renforcement du pouvoir législatif » propose l’ancien président de l’assemblée nationale. Bédié veut, par ailleurs, des reformes administratives, qui verront, notamment, la création d’un nombre réduit de régions, avec un maximum de 12 au-lieu de 31 en ce moment.
Armand B. DEPEYLA
10:16 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L’artiste ivoiro-français est détenu à la Maca
Le cas Jah Prince embarrasse Paris
un album au titre prémonitoire?
30 août 2013
«Le droit international proscrivant toute ingérence dans la justice d’un Etat étranger souverain, les autorités françaises ne peuvent s’immiscer dans la défense de M. Serry». Telle est la réponse du Directeur de cabinet de François Hollande suite au courrier de saisine de Lucille Masson, conjointe de Jah Prince , artiste ivoiro-français écroué depuis novembre 2011 à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) dans des conditions pas très claires.
Jah Prince, de son vrai nom Prince Serry, est un artiste franco-ivoirien engagé qui fait de la musique reggae depuis plus de 35 ans. Il a été arrêté juste après la prise de pouvoir d’Alassane Ouattara par des douaniers à son domicile de Yopougon. Cette arrestation fait suite à sa protestation contre ces agents de la régie financière qui, dit-il, l’ont dépossédé au port d’Abidjan de son conteneur de matériel de musique d’une valeur de 300 000 euros (plus de 195 millions de CFA). Comme il continuait de dénoncer publiquement cette confiscation illégale de ses biens mettant en cause les nouvelles autorités du pays, il est alors arrêté le 21 novembre 2012 et condamné à un an de prison ferme et à 5 ans d’interdiction de territoire ivoirien pour… – tenez-vous bien – consommation de cannabis. Avant cette histoire, Jah Prince s’était par ailleurs fait remarquer par ses prises de position anticolonialistes, adossées à son album «Prisonniers de Babylone» qu’il a sorti en 2010. Ce qui lui a valu d’être taxé de pro-Gbagbo par certains.
Attitude critiquable de Paris
Alors, s’interroge sa conjointe Lucille Masson qui mobilise et frappe à toutes les portes pour obtenir sa libération, «paie-t-il ainsi sa proclamation du respect des institutions et autorités légales de Côte d’Ivoire manifestée par ses prises de position publiques contre l’ingérence extérieure et la solution militaire à la crise ivoirienne ?» Ou ne doit-on y voir qu’une saisie de biens privés par des (ex-) chefs rebelles qui s’adonnent à des trafics et se constituent des butins de guerre en dépossédant impunément d’honnêtes citoyens, assurés d’une certaine «immunité» des nouvelles autorités installées à coup de bombes ?
Au fond, Lucille Masson s’insurge contre le manque d’intérêt manifeste des autorités françaises sur ce dossier Jah Prince, contrairement à des cas antérieurs qui ont été traités avec vigueur par Paris. «Qui ne se souvient de la mobilisation des mêmes autorités françaises dans l’affaire Cassez ou encore dans la sordide affaire de l’Arche de Zoé ? Il s’agissait pourtant de citoyens français accusés de crimes de droit commun autrement plus graves… A moins qu’il n’y ait plusieurs catégories de citoyens français», charge la conjointe de l’artiste. En attendant qu’elle ait gain de cause, le père de ses deux enfants croupit toujours à la Maca, souffrant en ce moment, comme bon nombre de ses codétenus, de brûlures aux yeux suite aux gaz lacrymogènes abondamment utilisés lors de la récente tragique mutinerie dans la prison. Et même si des agents de l’ambassade de France à Abidjan lui ont rendu quelques visites, l’artiste, selon sa partenaire, ne demande que sa libération et la restitution de ses biens.
Franck-Harding M’Bra
10:08 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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29/08/2013
La «liberté provisoire» pour Blé Goudé
vire à la désillusion

Sylvie Kouamé
connectionivoirienne
13:26 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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Déclaration du SG AKOUN
De retour sur la scène politique,les premiers propos de Laurent Akoun.
Camarades,
Je viens
d’obéir à la loi. Les deux peines complémentaires à ma détention, la fin de
l’interdiction de séjour sur le territoire et la perte de mes droits civiques,
sont arrivées à échéance, hier mardi 27 août 2013 à minuit.
Au moment où je reprends ma place parmi vous, j’aimerais, avant tout propos, vous dire que mes premières pensées affectueuses et militantes vont vers Laurent Gbagbo, notre symbole… et Simone Gbagbo, la combattante. Je pense également à tous ces jeunes civils et militaires dont Charles Blé Goudé, Agenor Youan Bi, Martial Yavo, Jean Yves Dibopieu encore détenus dans le sous-sol profond des libertés. Je pense enfin à nos camarades, à tous ces citoyens contraints de vivre loin de la Côte d’Ivoire…
Deux points meubleront mon
discours : la joie qui est mienne et la nécessité de remettre sur le métier
notre ouvrage.
Ma joie.
Ce sentiment de bonheur, de satisfaction vive et intense qui vient du plaisir que l’on a à agir, à accomplir non pas une tâche répétitive, mais de contribuer à un certain progrès… Cette joie, c’est celle de retrouver mes compagnons de lutte. Comme vous m’avez manqué… Et, c’est le lieu d’exprimer ma profonde reconnaissance au président Miaka, au SG Kodjo, à toutes les structures et aux dirigeants du parti, à tous les démocrates connus (le pdt Dadié du CNRD, le pdt LD Fologo du RPP, le pdt Gervais Coulibaly du Cap-UDD, le Vp Jacques Akossi de l’UDCY, le pdt Ncho Atsain de l’USD…), à tous ceux qui attachent le grelot (les JV11), à tous les combattants de la liberté dont les actes de générosité nourriront l’histoire de la lutte démocratique.
A Gisèle, mon épouse et compagne, à mes enfants, collatéraux et amis, je dis merci ! Votre soutien et vos ressources passagères - qui parfois ne libèrent que provisoirement d'un embarras - m’ont permis de tenir. Ma joie, c’est aussi celle de revoir libres, après plus de 810 jours, Pascal Affi Nguessan – Abou Drahamane Sangaré – Moïse Lida Kouassi – Martin Sokouri Bohui… avec qui nous avons fait rêver et continuons de faire rêver les Ivoiriens et ceux qui vivent avec nous.
Camarades, nous avons démontré que la « Côte d’Ivoire pouvait être gouvernée autrement » dans un environnement de belligérance durant une décennie. C’est pourquoi ce pays doit être, ici et maintenant, Refondé.
Remettons sur le métier notre ouvrage (persévérons dans nos efforts) !
Les lignes bougent pour l’avènement
d’une Côte d’Ivoire souveraine, démocratique, prospère et solidaire. Tel est
notre projet. Œuvrons, en rassemblant toutes les forces de progrès, pour hâter
la libération de tous les détenus, le retour des exilés et, reconquérir, par les
urnes, le pouvoir d’Etat afin d’abréger la misère que nos concitoyens et tous
ceux qui ont choisi de vivre chez nous ont en partage !
Camarades,
Ils
rêvaient de rayer le FPI…, les voilà Gros-Jean comme devant. Car le FPI, ses
dirigeants, militants et sympathisants, les patriotes ne peuvent être détruits
ou rompus.
Camarades, nous sommes INFRANGIBLES (INDESTRUCTIBLES) !
Etre à la hauteur : Avons-nous les qualités pour nous tirer de cette situation difficile voire inédite ? Avons-nous les qualités pour naviguer entre les écueils et les incertitudes ? OUI ! En ayant le souci ne pas porter atteinte aux valeurs qui nous unissent, à nos textes et surtout en développant un sentiment de considération envers chacun de nos camarades.
Le Secrétaire Général par intérim & Porte-parole AKOUN Laurent
Fait à Abidjan, le28 août 2013
13:18 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Nouvelle chronique de Hassane Magued
Révolution Permanente:
Les prophéties commencent à devenir un danger mortel pour les Résistants ivoiriens!
27 août 2013
La Présente
Chronique est produite, pour éclairer la lanterne des uns et des autres, à la
suite d’une publication faite par un des Résistants du Web relativement aux
prophéties, publication dans laquelle il s’interrogeait en substance sur les
raisons pour lesquelles Dieu prendrait partie pour les pro-GBAGBO dès lors qu’il
y aurait de bons et mauvais musulmans ou chrétiens aussi bien dans le camp
Ouattara que dans la camp GBAGBO. Il va plus loin en se demandant qu’est-ce qui
prouve que notre combat est juste et non celui mené par Dramane Ouattara ?
Etc. Etc.
J’ai eu très peur pour le frère et pour tous ceux qui ont applaudi une telle erreur avec les choses divines en lisant ces lignes qu’il a publiées sur Facebook et les commentaires qui ont suivi.
J’ai eu peur parce qu’avec Dieu, il faut éviter de jouer les intellectuels, de parler sans précaution spirituelle ou sans connaître la Bible et les événements de la Bible qui sont relatés pour nous servir de témoignages.
Oui. Il y a eu des prophéties sur notre victoire commune qui tardent à se réaliser pour certains ou qui se réalisent progressivement selon le plan de Dieu pour d’autres. Mais l’erreur mortelle à ne pas commettre dans une telle situation, c’est d’avoir honte de votre foi chrétienne ou de Dieu, devant les moqueries des uns et des autres qui ne savent pas à quoi ils s’exposent. Oui. Ne plaisantons jamais avec un Message qui est donné, même par un insensé qui se réclame de Dieu. Ce genre de plaisanterie donne la mort.
Pour ne plus commettre cette erreur et vous inviter à demander pardon à Dieu afin d’éviter sa Colère, je vous invite à prendre connaissance dans le Livre de Nombres les Chapitres 13 du verset 1 au 33 et 14 verset 1 au verset 35. Ces passages parlent de la Prophétie reçue de Dieu par Moïse, Prophétie sur la base de laquelle Moïse fit sortir les enfants d’Israël d’Egypte et marcha en direction de Canaan, la terre promise. Arrivé à 20 jours de marche de Canaan avec les enfants d’Israël, Moïse reçu la Parole de Dieu lui demandant d’envoyer 12 espions en reconnaissance à Canaan pour faire un état des lieux en vue de préparer la montée triomphale vers cette terre promise. En aller et retour, les 12 espions ont mis 40 jours. De retour avec les informations demandées par Moïse (sur la sécurité des villes, les hommes, la richesse du sol), sur les 12 espions, 10 vont faire un compte rendu sur les capacités militaires et la stature de géants des habitants de Canaan, à côté de qui les enfants d’Israël avaient l’allure de sauterelles. Ils conclurent pour dire que jamais Canaan ne tombera entre les mains des enfants d’Israël qui seraient écrasés s’ils s’aventuraient vers Canaan. Aussitôt, la rébellion contre Dieu, le doute et le manque de foi prirent le dessus et les enfants d’Israël proposèrent de choisir un nouveau Chef, retourner en Egypte et faire allégeance à Pharaon. Mais ayant gardé la foi, les deux autres espions qui étaient Josué et Caleb insistèrent auprès des enfants d’Israël disant : «… ne soyez point rebelles contre l'Éternel, et ne craignez point les gens de ce pays, car ils nous serviront de pâture, ils n'ont plus d'ombrage pour les couvrir, l'Éternel est avec nous, ne les craignez point! »
Mais selon les écritures : « toute l'assemblée parlait de les lapider lorsque la gloire de l'Éternel apparut sur la tente d'assignation, devant tous les enfants d'Israël. Et l'Éternel dit à Moïse:
Nombre Chapitre 14 versets 27 à 35 : «27. Combien de temps cette communauté mauvaise va-t-elle récriminer contre moi ? Les récriminations des fils d'Israël contre moi, je les ai entendues. 28. Tu leur diras : « Aussi vrai que je suis vivant, déclare le Seigneur, je vous traiterai selon les paroles mêmes que je vous ai entendu prononcer. 29. Vous tous qu'on a recensés, les hommes de plus de vingt ans, vous qui avez récriminé contre moi, vos cadavres resteront dans ce désert. […] 34. Vous avez exploré le pays pendant quarante jours, chaque jour vaudra une année : vous porterez donc le poids de vos fautes pendant quarante ans, et vous saurez ce que c'est que de m'avoir contre vous. 35. Moi, le Seigneur, j'ai parlé. C'est ainsi que je traiterai cette communauté mauvaise ameutée contre moi. Dans ce désert ils périront tous : là, ils mourront. » Et il en fut ainsi.
Quelle différence y a-t-il entre les enfants d’Israël envahis alors par le manque de foi, le doute et prompts à lapider les défenseurs de la prophétie reçue par Moïse, et nous qui devant les moqueries des impies et idolâtres , devant le silence éprouvant de Dieu, à l’épreuve de la Patience en attendant l’accomplissement des prophéties convergentes sur une cause qui glorifiera le Nom de l’Eternel des Armées, nous désolidarisons des paroles annoncées par les Oracles de Dieu pour échapper aux railleries des moqueurs qui ne craignent pas le Nom de Dieu ?
Quelle différence y a-t-il entre les 10 espions tués par Dieu pour avoir semé le doute dans l’esprit du peuple et nous qui amenons le peuple à douter des prophéties sur la Côte d’Ivoire afin de paraître raisonnables et sensés devant les hommes dont nous recherchons l’admiration et le jugement positif ? Evidemment, il n’y a aucune différence.
Alors, aussi vrai que Dieu est vivant, moi, Hassane Magued, au nom de la Révolution Permanente, je proclame que toutes les prophéties pour annoncer l’Avènement de Dieu dans une Côte d’Ivoirequ’il a choisie, s’accompliront. Jamais la Parole du Dieu vivant en Qui je crois ne retournera à Lui sans avoir accompli Sa Promesse.
Cela dit, la question que vous vous posez à présent est de savoir pourquoi les prophéties apparaissent-elles favorables aux « pro-GBAGBO » ?
Alors vous n’avez rien compris.
Il ne s’agit pas de prophéties pro-GBAGBO mais de prophéties sur l’avenir de la Côte d’Ivoire dont l’accomplissement irréversible semble favorable à ceux qui dès les premières heures de ce combat contre la conquête abominable de la Côte d’Ivoire, ont cherché refuge en l’Eternel des Armées, malgré leurs péchés. Ils ne sont pas moins pécheurs que les autres. Ils ont tout simplement choisi le bon Refuge et son entrés, pour ceux d’entre eux qui y croient, dans le Plan de Dieu pour la Côte d’Ivoire.
Oui, Dieu agira pour la Côte d’Ivoire et non pour un bord politique. Mais il se trouve qu’un certain bord politique a recherché la Face de Dieu, impuissant qu’il était et qu’il est toujours, face aux dominations de ce Monde.
Pour le reste, le Camp Ouattara aussi reçoit des prophéties, des messages de Dieu.
Nos sources sur la question sont concordantes. D’abord dans les milieux des Marabouts où la fin tragique du Régime Ouattara est connue de tous. Ensuite dans les milieux musulmans et chrétiens où les prophéties convergentes de 2010 à aujourd’hui font état de ce que Ouattara vaincrait avec ses alliés le régime GBAGBO dans un premier temps ; ensuite, un événement se produira et tous les Chefs de guerre seront tués, plusieurs morts joncheront les rues de la Côte d’Ivoire.
Pourquoi en sera-t-il ainsi ?
Je ne suis pas sûr qu’ils en aient reçu toutes les réponses.
C’est pourquoi je leur dis, il en sera ainsi car Dieu veut purifier cette Nation qu’il a mise à part pour servir de forteresse contre les projets d’abomination que l’Occident satanique veut propager à travers l’Afrique ; mais aussi, il en sera ainsi parce que Dieu veut manifester sa Gloire dans une Nation dont certains fils lui ont fait appel pour que Justice leur soit rendue au moment où d’autres faisaient appel aux démons de l’Enfer en se moquant de l’Eternel des Armées.
Que ceux qui ne veulent pas se faire frapper par la Colère de Dieu ne s’avisent plus jamais de remettre en cause en public les prophéties, même venant des plus grands pécheurs à leurs yeux.
Dieu seul est juge de ceux qui osent dire qu’ils parlent en Son Nom. S’ils sont faux, ils tomberont sous la Colère de Dieu. S’ils sont vrais, ceux qui ont remis en cause le Message de Dieu seront frappés sans miséricorde.
Que le Dieu clément pardonne nos péchés commis dans l’ignorance de Sa Parole.
A Très Bientôt.
Hassane Magued
La Révolution Permanente N°00470/08/13
09:08 Écrit par Shlomit | Lien permanent | Commentaires (2) | |
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